Une mystérieuse épidémie de crevaisons à Soissons

Des dizaines d'automobilistes ont retrouvé leurs pneus crevés depuis mercredi à Soissons. En cause : des vis répandues sur la chaussée.

Un pneu crevé, c'est un coup de malchance. Des dizaines, c'est une invasion. Depuis plusieurs jours, les témoignages de crevaisons se multiplient à Soissons, dans l'Aisne. Les faits concerneraient plusieurs secteurs de la l'agglomération.

Avec Joaquim Nieto, victime de crevaison, Patricia Langlais-Votte, Paul Seterio, responsable d'un centre auto, Pierre Bureau, conseiller municipal (UDI) de Soissons en charge de la circulation / Reportage de Rémi Vivenot, Eric Henry et Nathalie Perrin ©France 3 Picardie


Les garages ont été assaillis de demandes. Et ils sont unanimes : le coupable serait de petites vis, récupérées par dizaines dans les pneus crevés depuis mercredi dernier. "Tout à coup, on a vu une vague de personnes arriver en centre dans l'après-midi, avec tous une crevaison, raconte Paul Seterio, responsable d'un centre auto. Même symptôme : une vis à placo-plâtre noire, fixée dans le pneu."

La plupart des victimes s'en tirent pour une quarantaine d'euros, mais la municipalité annonce une vigilance accrue des patrouilles de police et l'analyse de la vidéosurveillance pour tenter d'identifier d'éventuels disperseurs de vis. "Nous recommandons à tous ceux qui ont subi ces "infractions" de bien vouloir appeler la police municipale ou nationale et de déposer plainte auprès de celle-ci", insiste Pierre Bureau, conseiller municipal (UDI) de Soissons en charge de la circulation.

Ce matin, plusieurs Soissonnais se sont présentés au commissariat pour porter plainte. D'autres victimes promettaient de faire dans les jours à venir.

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Hauts-de-France
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité