Le nouveau pic de pollution aux particules fines ne faiblit pas depuis samedi. Après trois jours à un taux de 50 µg/m3, le Nord et le Pas-de-Calais vont automatiquement passer mardi en alerte. Des mesures restrictives pouront être prises par les préfectures pour limiter les émissions de polluants.
L'épisode de pollution aux particules fines qui a démarré samedi n'est pas encore terminé. Comme dimanche et comme ce lundi, il se poursuivra mardi 20 décembre avec une moyenne dans la journée de 50 µg/m3.
Le Nord et le Pas-de-Calais, après avoir passé trois jours au niveau d'information et de recommandation, passent automatiquement au niveau d'alerte, "sur persistance".
Privilégier les transports en commun
Le niveau d'alerte s'accompagne de mesures obligatoires qui pourront être mises en place par les préfets des deux départements pour réduire les émissions de polluants.
Dans un post sur Facebook, la préfecture du Pas-de-Calais recommande "l’utilisation des transports en commun et le covoiturage" et recommande de "diminuer la vitesse de son véhicule de 20km/h sur les axes routiers et autoroutiers concernés."
Les mesures sanitaires conseillées dès le niveau d'information restent également en vigueur, à savoir:
- Éviter les activités physiques intenses et sportives augmentant le volume d’air inhalé.
- Ne pas fumer, ni s’exposer à la fumée, ni utiliser de solvants ou de produits irritants, afin de ne pas aggraver les effets de cette pollution.
- Respecter le traitement médical en cours et consulter un médecin en cas de gêne respiratoire
D'autres mesures pourront être prises et imposées d'ici mardi par un arrêté préfectoral. Le 7 décembre, la préfecture avait déjà abaissé la vitesse maximale autorisée de 20 km/h sur les axes routiers et autoroutiers.#Pollution. Les #gestes à adopter par chacun-e dans tous les secteurs pour permettre la baisse de la concentration de #polluants. pic.twitter.com/rA5JZDqjsp
— Préfet Nord (@prefet59) 18 décembre 2016
À Lyon, par exemple, la circulation alternée a été mise en place pour la première fois le 9 décembre, tandis que Grenoble expérimentait au même moment les vignettes anti-pollution, qui empêche le véhicules trop anciens de circuler.
Cette pollution dure depuis le début du mois de décembre. Dans le communiqué de ce lundi, Atmo précise que les particules fines proviennent principalement des activités industrielles et agricoles ainsi que du trafic automobile.