Le président de la région Hauts-de-France estime qu'"on ne repart pas de zéro" dans ce dossier, après l'annulation du plan d'Altifort faute de fonds.
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), a déclaré jeudi soir qu'il continuait "à se battre pour sauver" l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, près de Valenciennes, en cherchant "d'autres repreneurs", "soit en plus d'Altifort, soit à la place d'Altifort".
"Ça se tend mais ce n'est pas fini, je continue à me battre pour sauver Ascoval", a-t-il déclaré après que le groupe Altifort a admis ne pas disposer des financements nécessaires pour son projet de reprise de l'aciérie, validé en décembre par la justice.
Nous continuons à nous battre. Trois possibilités :
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) 21 février 2019
➡️ #Altifort réunit les financements nécessaires.
➡️ Nous trouvons un partenaire pour Altifort.
➡️ Nous trouvons un autre repreneur.
Nous croyons à l’#industrie, au potentiel d’#Ascoval et nous n’abandonnons pas les salariés. pic.twitter.com/DpXRcOts0V
D'ici au nouvel examen du plan de reprise, le 27 février, par le tribunal de Strasbourg, "on cherche d'autres repreneurs, soit en plus d'Altifort, soit à la place d'Altifort", a expliqué M. Bertrand.
"On a repris contact avec Altifort, on a repris contact avec des clients sérieux d'Ascoval en leur demandant 'est-ce que nous ne seriez pas intéressés pour devenir repreneurs?' ainsi qu'avec des groupes qui s'étaient montrés intéressés par cette reprise" il y a quelques mois, a-t-il détaillé.
"On ne repart pas de zéro"
"Moi, la seule chose qui m'intéresse, c'est la viabilité de cette entreprise car on a six gros contrats qui ont été signés et qui garantissent jusqu'à 60.000 tonnes par an. Nous avons 18 clients potentiels qui ont témoigné de leur intérêt et qui, s'ils signent, garantissent 300.000 tonnes par an alors que le point d'équilibre est à 220.000 tonnes", a souligné Xavier Bertrand.
"Ce n'est pas trop tard. On ne repart pas de zéro. On sait exactement quel est le montage financier possible (...) La position de l'Etat a changé ces derniers mois, il met quand même 25 millions d'euros sur la table en termes d'avance (...) Le dossier d'Ascoval est plus solide qu'il y a trois mois", a-t-il assuré.