Le ministre des Finances, Michel Sapin, a "regretté" vendredi ses propos sur la Belgique, tout en déclarant qu'ils avaient été "déformés", assurant n'avoir jamais parlé de naïveté de la part exclusivement des autorités belges face au communautarisme.
"Je regrette ces propos. D'abord parce qu'ils ont été déformés. Je n'ai évidemment jamais parlé de la naïveté belge", a assuré le ministre sur RMC/BFMTV, après les propos qui lui ont attiré les foudres de responsables politiques en France et en Belgique. "J'ai décrit des phénomènes de communautarisme qui existent chez les uns comme chez les autres et auxquels nous devons faire face", a expliqué M. Sapin."Je le regrette aussi car dans le contexte d'aujourd'hui, qui est celui du drame, de la douleur, la seule chose qui compte c'est la solidarité", a-t-il déclaré. "Que mes propos aient été utilisés ou déformés, aient été perçus par certains en Belgique comme un manque de solidarité, j'avoue que ça me fait mal à moi-même parce que lors de cette émission, j'ai d'abord et avant tout dit ma solidarité vis-à-vis du peuple belge", a-t-il affirmé. Invité à réagir aux attentats de Bruxelles mardi soir sur LCI, le ministre a suscité la polémique avec ses déclarations sur la "naïveté".
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