Barbara Pompili, sur son portrait "osé" dans Libération : "je me suis fait avoir"

En 2012, Barbara Pompili devient coprésidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale, une première pour une femme. Le journal Libération lui consacre alors sa "der", le portrait de dernière page, et publie sa photo, jupe relevée et décolleté, à l'origine d'une polémique.

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Après l'affaire Baupin, les polémiques sur le sexisme en politique reviennent sur le tapis. La secrétaire d'Etat Barbara Pompili raconte, dans les pages de Libération, l'épisode "le plus humiliant de sa carrière". En l'occurrence, un cliché publié par le quotidien, en 2012, bien "trop sexuel" selon elle. 

"J'ai été trompée", dit-elle dans cette interview, par le photographe, qui lui avait assuré qu'il prenait "seulement le haut" et pas le bas, alors que sa robe était relevée sur ses cuisses. "Ce jour-là, il faisait très chaud et j'étais habillée exactement comme le jour où j'avais été élue", continue-t-elle, pour contrer les critiques sur sa tenue. 

"Libé en a profité"

Novice en politique, elle estime avoir "été victime de Libération. Je n'étais certainement pas armée pour me défendre et Libé en a profité." La députée venait d'être choisie pour coprésider le groupe EELV à l'Assemblée nationale, une première pour une femme.

Ça n'illustrait pas un parcours politique, ça illustrait l'inverse

Pour elle, le choix de cette photo relève du sexisme. "Je n'ai jamais vu une photo de femme politique comme ça (...). Quand un journal fait un choix pareil, il fait délibérément le choix d'axer le portrait sur mon physique et pas sur qui je suis", dénonce-t-elle. "Est-ce que cette histoire pourrait alimenter la rubrique "Le sexisme sans le savoir" ? Est-ce que même des gens qui se croient les plus grands défenseurs de la cause homme-femme sont aussi machistes que les autres ? Oui. Et j’aurais tendance à dire que c’est même pire parce qu’ils donnent des leçons", assène-t-elle, à propos du journal Libération.

"Je ne suis pas qu'un bout de chair"

"J'ai réagi en disant que je m'étais sentie chosifiée. (...) Ça n'illustrait pas un parcours politique, ça illustrait l'inverse. J'ai envie qu'on s'intéresse à autre chose, je ne suis pas qu'un bout de chair."

Lire la totalité de la confrontation sur le site de Libération et le portrait publié en 2012.
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