Barbara Pompili : « Ça commence à bien faire »

Dans l'affaire Baupin, sa parole a été mise en doute, notamment par Isabelle Attard, l'une des élues qui témoigne. Selon la députée du Calvados, Barbara Pompili savait et aurait été elle-même victime de tels agissements. Ce vendredi soir, Barbara Pompili répond à France 3 Picardie.

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Dans notre article "Affaire Baupin : que savait Barbara Pompili ?", nous reprenions les propos tenus par la députée Isabelle Attard. L'élue qui faisait partie des quatre femmes à témoigner à visage découvert contre Denis Baupin dans l'enquête conjointe de France Inter et Mediapart, est revenue hier sur l'attitude des élus de son camp.

Et notamment sur Barbara Pompili : « Je sais, nous savons qu'elle en a souffert, qu'elle l'a dit, et malgré tout, elle nous accuse d'avoir mal compris ».

Ce vendredi soir, Barbara Pompili nous répond. La Secrétaire d'Etat à la Biodiversité nous a demandé de ne pas couper ses propos, « je ne veux pas qu'on puisse croire, d'une quelconque manière, que je pourrais couvrir ou tolérer des actes de harcèlement ou d'agression sexuelle. » Voici donc sa déclaration en intégralité.

La réponse de Barbara Pompili
Ça commence à bien faire.

Je n'ai rien à retrancher aux déclarations que j'ai pu faire : d'abord que je suis stupéfaite par les accusations très graves qui sont portées sur lesquelles je n'avais pas le moindre soupçon et qui doivent avoir des suites judiciaires et donner lieu à une procédure contradictoire et implacable.

Pour ce qui me concerne, oui, je confirme qu'il arrive à Denis Baupin de faire des réflexions peu subtiles, non, il est loin d'être le seul à l'avoir fait ou à le faire, non, je ne me suis jamais sentie victime de harcèlement dans la mesure où il a cessé dès que je lui ai dit que je trouvais ça un peu lourd.

Lorsque je dis cela, je ne remets pas en cause celles qui considèrent avoir été harcelées, et encore moins celles qui disent avoir été agressées.

Mais je n'accepterai pas d'être instrumentalisée et je dénie à quiconque le droit de déterminer à ma place si j'ai été harcelée, encore moins de parler à ma place et de mentir sur les prétendues "souffrances" qui auraient été les miennes.  Je n'ai jamais souffert de l'attitude de Denis Baupin à mon égard et ceux qui prétendent m'avoir entendu le dire mentent.

C'est insupportable.
C'est indigne.

Le respect de la parole des femmes ne doit pas se transformer en injonction à s'affirmer victime quand on ne se sent pas victime.

Je respecte la parole d'Isabelle Attard : j'aimerais qu'elle ne s'arroge pas le droit de parler à ma place.

Barbara Pompili

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