Belgique : Marc Dutroux envoie une lettre "d'apaisement et d'ouverture" à ses victimes

Le courrier est timbré et n’attend plus qu’à être posté. Condamné à la prison à vie, le pédophile Marc Dutroux voudrait, par le biais de son avocat, écrire aux parents des quatre fillettes assassinées et aux deux victimes survivantes.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
En prison depuis 22 ans à Nivelles, en Belgique, Marc Dutroux est sur le point d’envoyer une lettre co-écrite avec son avocat aux familles de ses victimes. L’homme a été condamné à la réclusion à perpétuité en 2004 pour assassinats, viols, enlèvements, tortures et séquestration.

Cette lettre a été écrite par son avocat et Marc Dutroux a donné son aval, "moyennant quelques petits changements", a expliqué Me Bruno Dayez au micro de RTL.be. "Nous ne voulons pas la guerre. Il s’agit d’une lettre d’apaisement, d’ouverture. Marc Dutroux, qui reconnaît son entière et accablante responsabilité dans la mort des quatre enfants (...) même s’il ne les a pas tués directement, s’adresse aux parents et à ses victimes pour leur dire qu’il est prêt à répondre à leurs sollicitations" a ajouté l'avocat.

Le nom de Marc Dutroux est resté tristement célèbre dans l’histoire du crime. Il a été arrêté le 13 août 1996. Ce pédophile a été reconnu coupable du rapt et du viol de six fillettes et adolescentes, dont quatre qu’il a tuées et deux qui sont restées pendant plusieurs mois dans une cache aménagée dans une de ses maisons.
 
 

 "Démarche envers les victimes"


"Marc Dutroux reconnaît son entière responsabilité dans la mort des quatre enfants. On fait une démarche envers les victimes. Celles-ci voudront peut-être des éclairages. Tout est envisageable", renchérit l’avocat. Cette lettre-là n’aura rien à voir avec celle de 2012, envoyée à Jean-Denis Lejeune, dans laquelle Marc Dutroux expliquait dans quelle mesure son crime était destiné à sauver la vie de sa fille.

Ce courrier entre dans le cadre d'une future demande de libération conditionnelle pour Marc Dutroux. "Toute libération conditionnelle en Belgique suppose que l'on satisfasse quatre exigences", souligne Me Dayez : être suffisamment puni, faire preuve d'amendement, ne pas présenter un danger social et pouvoir se reclasser. "Nous en sommes à la deuxième étape", glisse l'avocat qui estime que son client, âgé de 61 ans et incarcéré depuis 22 ans, a bien été suffisamment puni. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information