La fresque représentant un pénis peinte sur une façade de maison dans la commune Bruxelloise de Saint-Gilles a fait débat jeudi lors d'un conseil municipal. Elle devrait disparaître, mais pas tout de suite.
Drôle de débat, jeudi soir lors du conseil municipal de la commune bruxelloise de Saint-Gilles. A l'ordre du jour, notamment : le pénis géant peint en septembre dernier sur une façade de la ville, qui a fait couler beaucoup d'encre.
Beaucoup d'habitants ont été choqués, d'autres approuvent l'oeuvre de street art et se sont même mobilisés en un collectif nommé "Touche pas à mon zizi", qui rassemble 4000 personnes. Et qui a assisté jeudi au conseil communal...
Pénis maintenu un an
Le bourgmestre (maire) socialiste de Saint-Gilles a annoncé jeudi avoir trouvé un accord avec le propriétaire de la maison sur laquelle a été peinte la fresque de 5 mètres sur 2. "Le propriétaire de la maison souhaite que cette fresque soit effacée, et j’ai donc suggéré de conclure un accord d’autorisation temporaire d’un an avec le propriétaire le temps de procéder à son remplacement", a-t-il dit, selon les propos rapporté par La Dernière Heure.Une position contestée par l'opposition, qui souhaite l'effacement sans délai du pénis géant. "La commune avait initialement annoncé que la fresque serait effacée. Il s’agit là d’un retournement de veste, c’est triste pour la commune”, a regretté le chef de l'opposition CDH Vincent Henderick.
La chef du groupe socialiste Catherine François, elle, s'est fendue d'un long argumentaire pour défendre l'oeuvre, au nom de la liberté d'expression :
Mon Intervention de cheffe du groupe socialiste au conseil communal suite à l'interpellation du groupe " Touche pas à mon zizi "
Mon Intervention de cheffe du groupe socialiste au conseil communal suite à l'interpellation du groupe " Touche pas à mon zizi "
