À moitié de l'État, et à moitié des collectivités territoriales.
L'Etat et les collectivités vont verser 2,2 milliards d'euros pour financer le projet du canal Seine-Nord, la liaison à grand gabarit devant relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord, ont annoncé ce vendredi 4 octobre le ministre des Comptes publics et le secrétaire d'Etat aux Transports
Communiqué | @GDarmanin et @Djebbari_JB se félicitent de l’accord qui a été trouvé sur le financement du Canal Seine-Nord Europe avec les collectivités des Hauts-de-France ? https://t.co/nnnIi9UYhE pic.twitter.com/OwQA6dnOEc
— Ministère de l'Économie et des Finances (@Economie_Gouv) October 4, 2019
Réunion avec @Djebbari_JB, @xavierbertrand et les présidents des départements financeurs. Ensemble, nous avons trouvé un accord sur le financement du Canal Seine-Nord Europe.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 4, 2019
Une contribution de 1,1 Md€ sera versée par l’Etat pour ce projet essentiel au dynamisme de la région. pic.twitter.com/XVd6zYdooG
Une contribution budgétaire de l'Etat d'1,1 milliard d'euros sera versée à la société du Canal Seine-Nord Europe, complétée par un apport du même montant de la part des collectivités territoriales, ont précisé dans un communiqué commun le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin et le secrétaire d'Etat aux transports Jean-Baptiste Djebbari. Cet apport sera pris en compte dans le budget de l'Etat. Il permettra de commencer à financer le canal à partir d'avril jusqu'à la fin des travaux en 2028.
L'Union européenne viendra compléter le budget avec 2 milliards d'euros, une subvention record.
Le canal Seine-Nord, long de 107 km, doit relier Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Pas-de-Calais). Évalué à près de 5 milliards d'euros, il est censé faciliter le transport de marchandises entre les pays du Benelux et la région parisienne, et décharger l'autoroute A1.
Les retombées économiques sont difficiles à évaluer pour le moment. On parle de 7 000 à 10 000 emplois pour ce chantier qui devrait durer une dizaine d'années et à terme de 30 000 à 50 000 emplois dans la région Hauts-de-France.