Le député-maire (LR) de Lambersart Marc-Philippe Daubresse a interrogé la responsabilité de l’Etat devant l'Assemblée nationale après la chute mortelle d’une adolescent à Marquette-Lez-Lille.
« Dans la nuit de samedi à dimanche (…), une jeune fille de 16 ans est décédée victime d’une chute de 20 mètres, elle est tombée dans un silo à grain, une ancienne minoterie classée monument historique et site emblématique de la Métropole lilloise ». A l’Assemblée nationale, le député-maire (LR) de Lambersart Marc-Philippe Daubresse est revenu sur l’événement tragique qui a coûté la vie à une adolescente dans la friche des Grands-Moulins de Paris, à Marquette-Lez-Lille.
Un projet de reprise depuis 2014
Il s’est adressé à Christian Eckert, secrétaire d’Etat au budget, évoquant le projet de reprise de la friche industrielle par un propriétaire privé, qui a tardé à être pris en compte.« Ce site, nous ne pouvons pas le rénover. Ni l’Etat ni les collectivités locales, a rappelé le député-maire, nous n’en avons pas les moyens. Ce site est propice à la construction de logement dont nous avons cruellement besoin et la construction et de logements sociaux en particulier. Ce site aurait pu trouver une issue favorable à la fin de l’année 2014 lorsqu’un investisseur privé a proposé de le prendre en charge et de créer 350 logements environs sous réserve de bénéficier de l’abattement fiscal relatif à la loi Malraux (…) qui permet de mener des chantiers de rénovation du patrimoine historique et de préserver un certain nombre de sites tout en apportant de la richesse et de la TVA à l’Etat et en créant un certain nombre d’emplois ».
Marc-Philippe Daubresse attribue les lenteurs de ce dossier « malgré plusieurs relance de [sa] part et du maire de la commune où ça s’est produit » à un « resserrement » du budget.
Resserment budgétaire
Il a interrogé le secrétaire d'Etat sur l’avancement du dossier.Christian Eckert a rappelé que la loi avait été changée à l’initiative du gouvernement parce que trop floue, ce qui « rendait difficile la délivrance de l’agrément par notre administration ».
Il a promis que son ministère allait « instruire au plus vite » la vingtaine de dossiers de reprise concernant la friche des Grands-Moulins de Paris.