Confinement : dans le Nord, un réseau d'aide maintenu pour lutter contre les violences conjugales

Lors du premier confinement, les signalements d'actes de violences conjugales ont considérablement augmenté. Pour lutter contre ce fléau, différents dispositifs de sécurité et de prévention avaient été mis en place dans le pays, ils sont renouvelés pour ce second confinement.

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C'est l'une des amères conséquences du confinement. Au printemps dernier, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de la métropole lilloise avait constaté une nette augmentation du nombre d'appels concernant des violences conjugales (de 25% des appels à 85% pendant la crise sanitaire). 
En parallèle, une augmentation de 30% des signalements de violences conjugales avait été enregistrée dans le pays. Des chiffres accablants. Avec la mise en place de ce second confinement, les craintes d'une nouvelle recrudescence des violences conjugales sont réelles. 

Des dispositifs d'alerte et d'accompagnement 

Les dispositifs mis en place lors du premier confinement sont donc maintenus, comme le dispositif d'alerte auprès des pharmaciens ou les points d'accompagnement dans les centres commerciaux. A Villeneuve d'Ascq, la permanence est assurée par le CIDFF à Auchan V2, du mardi au samedi. 

Si les victimes de violence ont davantage de possibilités de sortir de chez elles grâce au maintien du service public, elles restent toujours plus vulnérables qu'en temps normal. 

Ainsi, le partenariat avec la plateforme de VTC Uber est reconduit pour ce second confinement. Elle mettra à disposition 2000 courses gratuites à la Fédération Nationale Solidarité Femmes en charge du 3919 pour mettre à l'abri les femmes victimes de violence. 

La ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes Elisabeth Moreno a rappelé que les personnes en danger chez elles n'avaient pas besoin d'attestation pour fuir. Les numéros d'urgence et les plateformes d'écoute restent quant à eux actifs.
 
Pour rappel, depuis le début de l'année 2020, 78 femmes sont mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.


 
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