En visite au château d'Alexandre Dumas à Port-Marly (Yvelines) pour les Journées du patrimoine, Emmanuel Macron a évoqué le château de Villers-Cotterêts ainsi que l'ordonnance que François Ier y a signée, au risque d'être un peu approximatif.
Journées du patrimoine obligent, le président Emmanuel Macron s'est déplacé ce samedi 16 septembre dans un château, celui d'Alexandre Dumas à Pont-Marly (Yvelines).
Le château est en très mauvais état
Le chef de l'État était accompagné dela ministre de la Culture Françoise Nyssen ainsi que de son ami, l'animateur Stéphane Bern qu'il a chargé d'"une mission pour recenser notre patrimoine culturel qui n'est pas en état et réfléchir à des moyens innovants de financer ces restaurations".
Surtout, le président de la République a confirmé son intention de restaurer le château de Villers-Cotterêts : "Le château est en très mauvais état. Nous allons restaurer le château de Villers-Cotterêts pour en faire le château de la francophonie".
Il s'y était déjà engagé pendant la campagne présidentielle lors d'un meeting à Reims en mars dernier
Je m'engage à rouvrir le château de Villers-Cotterêts. Nous en ferons l'un des piliers symboliques de notre francophonie. #MacronReims
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 17 mars 2017
Des approximations sur l'ordonnance
S'improvisant professeur pour plusieurs enfants aux côtés de Stéphane Bern, Emmanuel Macron a également résumé de façon un peu hasardeuse l'ordonnance de Villers-Cotterêts.
Le texte signé par le roi François Ier en 1539 a fait "du français la langue officielle" a-t-il assuré, ajoutant que "le roi a décidé que tous ceux qui vivaient dans son royaume devaient parler français" par opposition à "des patois un peu différents."
Une vision pas tout à fait correcte, puisque l'ordonnance de Villers-Cotterêts a surtout fait du français la langue des documents officiels, remplaçant le latin. Sa signature n'en reste pas moins un acte fondateur de la langue française.
Retour sur un acte fondateur de notre identité : l'ordonnance de Villers-Cotterêts. #JEP2017 @bernstephane pic.twitter.com/p3ERwSFARs
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 16 septembre 2017