Le Bosnien Faruk Hadzibegic a été officiellement intronisé samedi au poste d'entraîneur du VAFC, 17e de Ligue 2 à un point de la zone de relégation.
Faruk Hadzibegic s'est laissé encore quelques jours d'observation. Lundi soir, pour le match du VAFC contre Metz au Stade du Hainaut, il laissera encore Nicolas Rabuel à la manoeuvre. Il ne prendra réellement les commandes que lors de la prochaine journée de Ligue 2, vendredi, contre Bourg-en-Bresse. "Moi ce que je peux amener, c'est le travail, le professionnalisme et la volonté", a assuré le nouveau coach lors de sa première conférence de presse. "Je vais vraiment être à 100% dans ce projet là. Mais ce qui manque à cette équipe là, c'est du temps et de l'expérience. Et ça, c'est au fil des jours qu'il faut l'acquérir, au fil des matches, des saisons, des semaines, des matches gagnés, des matches perdus..."Pas facile donc de redresser la barre même si Hadzibegic, 58 ans, a une grosse expérience. En tant que joueur d'abord (capitaine de la grande sélection yougoslave des années 80) mais aussi en tant qu'entraîneur (Sochaux, Betis Seville, Niort, Dijon,Troyes, Bastia, Arles-Avignon + quelques clubs turcs). Le souci, c'est qu'il n'est jamais resté en poste très longtemps là où il est passé. "C'est quelqu'un qui a des qualités humaines au-delà de la moyenne et c'est très important pour moi", assure le président valenciennois Eddy Zdziech qui a jeté son dévolu sur le Bosnien après avoir envisagé de confier l'équipe à Daniel Leclercq, Jean-Marc Furlan puis Philippe Burle. "On a des valeurs sur Valenciennes et il défend ces mêmes valeurs de travail, d'humilité et de respect".
Au regard de l'urgence liée au classement des Valenciennois, 17e de Ligue 2 à un petit point de la zone de relégation, il n'y aura pas d'état de grâce. Mais comme le disait un supporter venu apercevoir samedi le nouveau coach, Hadzibegic représente sans doute leur "dernier espoir".