Après leur belle victoire contre l'Islande samedi, et avant leur quart de finale demain contre la Suède toujours au stade Pierre Mauroy, les Bleus ont eu deux jours pour souffler à Lille entre détente et séances d'entrainement.
A peine arrivés à Lille vendredi, les Experts ont intégré leur hôtel de standing dans lequel ils passent une grande partie de leur journée. Les Bleus, grands favoris du Mondial, sont placés dans une bulle protectrice de laquelle ils ne sortent que pour les matches et les points presse, rares, et donc très fréquentés par les medias. "Tous les joueurs, maintenant, savent que ces conférences de presse, c'est important. c'est un moyen de partager nos émotions te notre expérience avec tous les Français qui nous suivent", analyse Daniel Narcisse, pilier de cette équipe de France.
Engouement
Pas le temps de faire du tourisme, même si les bleus se sont offert une promenade samedi. Les journées se partagent entre repas, soins, séances vidéos et entraînements. A l'image de l'ancien gardien dunkerquois Vincent Gérard, les joueurs ont déjà apprécié l'incroyable ferveur du public présent en masse samedi, au stade Pierre-Mauroy : "C'est très plaisant de voir autant de monde, autant d'engouement. Après, c'est vrai que, moi, ayant joué ans le Nord, je connaissais la ferveur des gens d'ici mais c'était un réel plaisir."Entre leur 1/8è de finale contre l'Islande, et leur quart de finale face à la Suède, les Français auront eu droit pour la 1ère fois à trois jours qui ne sont pas forcément des jours de repos, même si les entraînements sont désormais moins intensifs. Peu de supporters auront approché les bleus durant leur séjour à Lille. Mais la victoire finale est à ce prix.
France-Suède est retransmis à partir de 19h sur TF1 et TMC.
La Suède sans complexe
"On n'a pas peur de l'ambiance, au contraire, on a hâte d'y être", prévient le pivot du Paris SG Jesper Nielsen qui compte créer la surprise face à la France,mardi en quart de finale du Mondial, devant les quelque 28.000 supporters du stade Pierre-Mauroy. La Suède aborde ce match-couperet en pleine confiance et avec beaucoup de fraîcheur, n'ayant pas eu à puiser dans ses réserves dimanche face au Bélarus, mis à genoux en vingt minutes (score finale: 41-22).
"L'ambiance sera magnifique (...) Mais on ne devra pas trop faire attention au public. Le terrain a les mêmes dimensions que d'habitude, nous le même nombre de joueurs donc il n'y a pas de raison de ne pas rester calme", explique l'ailier droit Niclas Eckberg. "On ne peut qu'avoir envie de disputer un match comme ça. On s'entraîne tous les jours pour vivre ce genre de moments", poursuit Jim Gottfridsson, partenaire en club à Flensburg (Allemagne) du Français Kentin Mahé, avec qui il partage le poste de demi-centre.
L'équipe scandinave, qui a attaqué la compétition avec un groupe nettement rajeuni et renouvelé depuis le fiasco des JO-2016 (avant-dernière au classement), se réjouit de pouvoir se jauger contre la référence du handball.
"C'est le test le plus difficile car la France est pour moi la meilleure équipe dans le tournoi et en plus elle évolue à domicile. On est seulement au début de
notre voyage, il y a des choses à améliorer mais on a déjà de bonnes bases pour le futur. On n'a rien à perdre", explique Kristjan Andresson, le sélectionneur islandais de la Suède, arrivé après l'échec brésilien.
Cette équipe en plein renouveau rêve de renouer avec son glorieux passé, lorsqu'elle régnait sur le monde dans les années 90, avant de perdre la finale du Mondial-2001 à Paris... face aux Bleus !
