Enfin ! Après une semaine et demie de retard sur la rentrée des autres établissements, les élèves du lycée Marguerite-de-Flandre vont pouvoir reprendre le chemin de l'école mercredi, après un problème d'emplois du temps.
Les cours reprendront mercredi, avec une semaine et demie de retard sur la rentrée des autres établissements, au lycée Marguerite-de-Flandre à Gondecourt (Nord), suite à un problème d'emplois du temps, a-t-on appris de sources concordantes mardi.
"La palette des options était trop importante car la proviseure adjointe en charge des emplois du temps, qui n'est plus en poste, avait voulu donner satisfaction à tous les élèves et tous les enseignants", a déclaré Jean-Yves Bessol, inspecteur d'académie.
Il a dit "comprendre" le mécontentement exprimé par de nombreux parents d'élèves. Mais les cours devraient reprendre mercredi à 08h30, a-t-il ajouté, ce qu'a confirmé mardi Sylvie Fusco, déléguée SNES de l'établissement.
Le syndicat a publié un communiqué lundi taxant de "catastrophiques" les emplois du temps dévoilés aux 120 professeurs lors de la pré-rentrée, le 1er septembre.
"Des emplois du temps absurdes"
"Des classes sont supposées avoir cours six heures d'affilée dans la même discipline avec le même professeur; le volume horaire propre à chaque discipline n'a pas été respecté; des professeurs sont invités à enseigner une autre discipline que la leur et s'accommoder d'emplois du temps absurdes et impossibles à mettre en oeuvre", a-t-il écrit.M. Bessol, l'inspecteur d'académie, qui s'est rendu dans le lycée lundi, a regretté mardi que "les enseignants (aient) refusé de faire cours lundi matin au prétexte que des détails, les attributions de salle, manquaient". "Les professeurs principaux pouvaient commencer à faire la classe pendant deux heures, ce qui laissait du temps à la direction pour finaliser les emplois du temps", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas vrai, lundi nous avons quitté le lycée à 17h30, on n'avait toujours pas les salles d'attribuées; 1 300 élèves qui débarquent sans être pris en charge, c'était risqué", a dénoncé Mme Fusco. "Les salles nous ont été communiquées sur notre boîte professionnelle cette nuit. Depuis quand un professeur doit-il consulter sa boîte mail la nuit?"