A compter de juin 2018, le périmètre du plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Gravelines sera élargi. Les villes de Dunkerque et Calais en feront désormais partie.
Pas d'inquiétude à avoir, la centrale nucléaire de Gravelines n'est pas devenue deux fois plus dangereuse en une nuit. Il s'agit simplement d'élargir le plan particulier d'intervention (PPI) autour du site. Il passera de dix à vingt kilomètres de rayon.
Le périmètre actuel concerne 14 communes et 64 000 personnes. À partir du mois de juin, il concernera 52 communes et 350 000 personnes.
Pourquoi ce changement ?
En soi, rien dans la situation de la centrale de Gravelines n'a changé. En avril 2016, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, avait annoncé que les PPI s'étendraient sur des périmètres de vingt kilomètres de rayon plutôt que dix. En conséquence, plusieurs communes, dont Calais et Dunkerque font désormais partie du PPI.Cet élargissement est une petite avancée en terme de sécurité. Pourtant, en avril 2016, Greenpeace rappelait que "l'impact radiologique de l'accident de Fukushima s'étendait sur un périmètre de 100 km. En ce qui concerne la catastrophe de Tchernobyl, le périmètre était de 300 km". C'est en somme ce qu'ont répondu des Dunkerquois interrogés par France 3 : "On est pas très loin de Gravelines, alors si quelque chose arrivait, on serait dans le périmètre."