Suite à un appel à la grève des syndicats CGT-Cheminots, SUD-Rail, CFDT et UNSA pour leurs salaires, la circulation des trains en Hauts-de-France sera "très perturbée" mercredi 6 juillet.
1 TER sur 3 et 1 TGV sur 4 en circulation mercredi 6 juillet dans les Hauts-de-France. Voilà les prévisions de la SNCF pour cette journée de mobilisation nationale portée par quatre syndicats de la SNCF. Tandis que les voyageurs TGV concernés par une annulation ont d’ores et déjà été contactés pour obtenir un autre train ou un remboursement, les voyageurs TER peuvent, depuis 17 heures, connaître les horaires des trains disponibles sur le site de la SNCF.
Dans les Hauts-de-France, plus d’un conducteur et contrôleur sur deux ont prévu d'être en grève. Ne circuleront donc pas les TER Lille/Lens, Lille/Béthune, Dunkerque/Hazebrouck, Hazebrouck/Béthune/Lens/Arras, Dunkerque/Calais, Étaples-Le Touquet/St-Pol/Béthune, Laon/Hirson et Paris/Maubeuge-Cambrai; ainsi que le TGV INOUI Paris/Arras. Le TGV INOUI Paris/Lille, lui, circulera normalement.
Une revendication liée au pouvoir d'achat
Des difficultés de transport, en cette veille de vacances, qui s’ajoutent à la circulation routière partiellement coupée à Lille, puisqu’elle accueille le départ d’une étape du Tour de France. Mais les syndicats CGT-Cheminots, SUD-Rail, CFDT et UNSA, derrière cet appel à la grève, précisent que le 6 juillet a été choisi en fonction de la date d’une table-ronde organisée à l’initiative de la SNCF.
Les quatre syndicats y négocieront une revalorisation globale des salaires. "Notre rémunération n’a pas bougé depuis huit ans", déplore Marc Lambert, représentant Sud-Rail pour Lille et membre du bureau régional des Hauts-de-France : "au vu de l’inflation de ces dernières années, nous demandons une augmentation de 300 euros net par mois pour l’ensemble des cheminots." L’objectif de cette grève est donc de peser sur les discussions. "Si nous ne sommes pas satisfaits, nous n’en resterons pas là", prévient le syndicaliste Marc Lambert : "dans ce cas, nous pourrions discuter de la possibilité d’une grève reconductible."