Partie de cartes, attente, tout est (presque) prêt... Les bradeux se préparent maintenant à vivre un week-end de folie.
en po
"On vient comme un toutou vient marquer son territoire. On occupe, mais on ne déballe pas", remarque Daniel, 62 ans, originaire de la banlieue parisienne. En attendant l'agitation du week-end, "on voit des copains, on boit un coup... ou deux", ajoute ce collectionneur de lampes anciennes.
Dans les rues de Lille, bistrotiers, restaurateurs et bradeux se préparent au grand chamboulement... Les bradeux sont en place, ceux qui possèdent des bistrots et des brasseries sont prêts, c'est le moment de calme avant la tempête.
Car on dort peu à la braderie de Lille. On vend, on troque on sert à manger et à boire toute la nuit de samedi à dimanche. C'est le chiffre d'affaires à ne pas râter, le week-end de l'année.
"En général, cela représente le chiffre d'affaires d'une bonne semaine en un week-end", estime un garçon de café de la rue de Gand, dans le Vieux-Lille.
Même rue un glacier vient d'ouvrir. Pas là pour l'été semble-t-il mais ouvert pour la braderie... Un signe ?
Caroline Arnold et Myriam Schelcher
En tout cas, c'est le cas de cousins qui ouvrent une discothèque, La Relève, rue Masséna, le quartier des nuits étudiantes de Lille. Cité par La Voix du Nord, Romain Duquesne confie que l'objectif était d'être ouvert pour la braderie de Lille pour mettre son affaire sur de bons rails.
A lire aussi :
Notre dossier : Ce qu'il faut savoir sur la braderie 2012