Repoussé en 2020, le salon Proch’Orientation organisé par la région Hauts-de-France a dû innover pour se tenir en 2021. Covid-19 oblige, il investira YouTube les 28 et 29 janvier.
C’est bien simple en 2020 rien n’avait pu se faire. La semaine de l’orientation et son Salon Proch’Orientation destinés aux collégiens, lycéens, apprentis, étudiants, ou tout simplement aux curieux n’avaient pas pu avoir lieu. La tenue de l’édition 2021 ne peut être qu’une bonne nouvelle pour ces derniers afin d’éclaircir ne serait-ce qu’un peu un avenir parfois très flou.
Dix-huit directs interactifs avec tchat seront programmés en format plateau TV. Interviendront notamment des ambassadeurs des métiers qui répondront à toutes les questions que les jeunes se posent, qui parleront de leur parcours professionnel, de leur travail au quotidien, qui apporteront des informations très concrètes.
Afin d’éviter toutes mauvaises surprises - un confinement de dernière minute - les organisateurs ont en grande partie digitalisé leur programme. Outre la mise en ligne d’une application dès avril 2020, les rendez-vous en ligne ont été privilégiés, malgré quelques passages dans les classes. Le Salon Proch’Orientation n’a pas échappé à la tendance. Il se tient les 28 et 29 janvier sur YouTube en clôture de la semaine de l’orientation.
Pour aider les #jeunes à construire leur avenir professionnel en toute sérénité, la Région #hautsdefrance organise le Salon #ProchOrientation 100 % live les 28 et 29 janvier à suivre sur #YouTube !
— Région Hauts-de-France (@hautsdefrance) January 26, 2021
? Pour découvrir le programme et vous inscrire ? https://t.co/6dOk1CvHpQ pic.twitter.com/67yIGCh3vm
"Après un décrochage scolaire on peut toujours s’en sortir et trouver sa voie"
19 professionnels se succèderont lors des lives qui auront lieu de 8h à 16h40. Une opportunité de partager son expérience que ne voulait pas manquer Léa, intervenante en tant que consultante numérique : "C’est le genre d’événements qui donne pas mal de visibilité aux jeunes. Le métier de consultant je ne le connaissais pas pendant mes études, j’en ai entendu parlé peu après et je pense que c’est un métier à avoir en tête surtout quand on n’est pas hyper décidé. L’idée, c’est de pouvoir partager par des mots compréhensibles, vulgariser quelque chose qui pourrait être très flou et lointain pour eux, mais qui au final pourrait les intéresser."
Euphrasie, apprentie BTP, a elle été encouragée par son CFA. Séduite par l'idée de communiquer via Internet dans une période compliquée, elle espère pouvoir aider ces jeunes à "se projeter". "C’était important pour moi de témoigner car après un bac agricole, une fac de sport, j’ai décroché scolairement avant d'entamer un CAP peinture en me disant que c’était juste pour un an. Dans ma tête, j’avais des préjugés sur le bâtiment. Maintenant cela fait sept ans que je suis apprentie dans le BTP et j’aime mon métier. Après un décrochage scolaire, on peut toujours s’en sortir et trouver sa voie."
La jeune femme souhaite également valoriser "un secteur souvent dénigré". "On entend souvent qu'il est fait pour ceux qui ne travaillent pas bien à l’école ou alors des adultes disent à leurs enfants -si tu n’as pas de bonnes notes tu vas finir ouvrier par exemple- ces personnes ne sont pas bien renseignées car le BTP offre beaucoup d’emplois et ce sont en général des emplois sûrs. Et puis, tout le monde n’est pas fait pour un métier intellectuel", conclut-elle.