Ils comblent les absences de leurs collègues titulaires, sont indispensables dans les déserts médicaux, et parfois, les médecins remplaçants sont bien contents de l'être.
La plupart des médecins cherchent à s'installer. Mais avant de trouver un cabinet, les jeunes diplômés assurent souvent des remplacements. Une activité particulièrement nécessaires dans les zones rurales et d'autant plus en Picardie, qui reste en 2015 la région présentant la plus faible densité de docteurs, toutes spécialités confondues.
Une poignée de ces forces vives restent pourtant remplaçants sans se faire prier, une quinzaine par exemple sur les 1 380 médecins généralistes exerçant dans l'Aisne. C'est le cas de Marc. Depuis 9 ans, il a refusé plusieurs propositions de cabinets qui voulaient le titulariser. Notre équipe a rencontré plusieurs de ces soignants itinérants et heureux de l'être.