Le vétéran Australien Mathew Hayman sera de retour ce dimanche sur les pavés du Nord. Vainqueur surprise l'an dernier, il n'a plus fait depuis de nouveau coup d'éclat, mais assure être en bonne forme.
Vainqueur surprise l'année dernière de Paris-Roubaix, l'Australien Mathew Hayman s'attend à "un départ furieux" dimanche sur les pavés de l'Enfer du Nord, avec une météo quasiment estivale, et espère revivre "une nouvelle grande journée en enfer".
"Les Classiques ont montré cette année que ceux qui ont été agressifs et se sont montrés dans les groupes de tête ont été récompensés. Je m'attends à un départ furieux avec le beau temps", a estimé samedi le coureur d'Orica, après la présentation des équipes à Compiègne, tablant sur une course d'attaque rapide.
Une seizième participation
Pour sa 15e participation à la "Reine des classiques", Hayman avait surpris tout le monde l'an passé, en devançant au sprint le Belge Tom Boonen sur le vélodrome de Roubaix.
"Cette course est tellement difficile. Ça peut être tellement cruel, ça peut se terminer si rapidement. J'arrive dans un état d'esprit assez positif, je ne suis pas dans une si mauvaise forme, et j'ai l'expérience derrière moi. Je sais comment y arriver, donc j'ai hâte de connaître une nouvelle grande journée en enfer", a-t-il ajouté.
C'est une grande course, et je suis simplement content d'être de retour sur les pavés à nouveau
"C'est une grande course, et je suis simplement content d'être de retour sur les pavés à nouveau, et faire partie de cette course spéciale", a conclu Hayman.
Doyen des partants dimanche à 38 ans, Hayman est retombé dans l'anonymat depuis son succès l'an passé. Il a ainsi terminé 91e du Tour des Flandres et 98e de Gand-Wevelgem cette année.
Il s'est montré actif sur les réseaux sociaux après son sacre à Roubaix, et ses fans ont pu suivre ses moindres faits et gestes, comme sa visite à l'Élysée fin avril 2016, ou la naissance en janvier de ses jumeaux (un garçon et une fille).
De quoi gagner un peu en notoriété, avec près de 8.500 personnes qui le suivent sur Twitter. Il est toutefois très loin du Belge Tom Boonen et ses 256.000 fans. D'ailleurs, il a croisé Boonen à son arrivée à Compiègne samedi, et c'est bien le Belge, pour sa dernière course chez les professionnels, qui a capté toute l'attention des spectateurs.