On ne l'apprend qu'aujourd'hui: le parquet de Paris a ouvert le 19 février une information judiciaire pour "tromperie aggravée" visant Volkswagen, soupçonné d'avoir équipé des véhicules d'un logiciel faussant les résultats des contrôles antipollution.
Trois juges d'instruction ont été désignés pour mener cette enquête qui concerne les véhicules vendus en France. Le constructeur allemand est empêtré depuis plusieurs mois dans ce scandale, qui a provoqué la démission du patron du groupe Martin Winterkorn, le dépôt de plaintes et l'ouverture d'enquêtes dans de nombreux pays.
Le 19 octobre 2015, le siège social de Volkwagen situé à Villers-Cotterêt avait été perquisitionné. De la documentation et du matériel informatique avaient été saisis.
Début mars, le 1er procès en France lié à l'affaire des moteurs truqués avait eu lieu dans l'Aisne: 8 plaignants demandaient en référé devant le tribunal de Soissons le remplacement de leur véhicule par Volkwagen pour compenser l'installation de ce logiciel qui faussait les tests anti-pollution.
La décision a été mise en délibéré au 22 avril...