Au réveil ce matin, on a découvert des rues de Lille très... vides. Ni acheteurs, ni vendeurs : les commerçants sont les premiers étonnés.
Les Bradeux lillois sont-ils à ce point lève-tard ? Ce samedi matin vers 8h, dans les rues de Lille, la "tristitude" était au rendez-vous.
Il y a d'abord les rues où la Braderie est interdite sur les plots centraux : rue du Molinel, rue Nationale... Exit les traditionnels commerçants ambulants, qui arrivaient avec la sono et les odeurs de frites. Personne ne les a remplacés. "C'est très différent de d'habitude", soupire une commerçante du centre-ville. "Les années précédentes ça ne bradait pas encore à cause du semi-marathon (elle se trouve dans l'ancien périmètre de la course ndlr) mais il y avait déjà beaucoup plus de monde et de l'ambiance."
Ambiance poussière
Boulevard de la Liberté, les antiquaires habituellement placés au parc Jean-Baptiste Lebas ont remplacés les vendeurs de babioles. Plaisir des yeux, moins du porte-monnaie... Fini les vendeurs de saucisses à la sauvette et les gadgets en tout genre (pince à moule, figurines solaires ou parapluies bariolés). Les antiquaires ne diffusent pas non plus le tube de l'été à pleines enceintes. Pourtant, on croit dur comme fer au potentiel vendeur de Despacito près des commodes XVIe siècle...
L'avantage, c'est que jusqu'à maintenant, on circule très bien (à pied, évidemment, les véhicules étant interdits dans le périmètre de braderie). C'est agréable de pouvoir s'arrêter sans bousculade pour chercher la perle rare. Avec le soleil en prime, on dit au revoir au chemin de croix des années précédentes. Ou pas.
Tous au Quai du Wault
Pour être tout à fait honnête, il est certains secteurs plus visités. Le long du Quai du Wault, les habitants déballaient leurs affaires ce matin et d'autres trouvaient déjà de bonnes affaires.
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