Pour rendre hommage à Marie-Louise Liévin, une marche blanche était organisée ce dimanche 1er septembre, à Haveluy dans le Nord. 700 personnes se sont réunies en son honneur. Samedi 24 août, cette sexagénaire a été étranglée à mort, avant d’être retrouvée dans sa maison incendiée.
Des bouquets de fleurs, des photos et des petits mots ont été posés délicatement devant la demeure aux fenêtres condamnées. Dans ce pavillon de plain-pied, un drame s’est déroulé il y a une dizaine de jours. Marie-Louise Liévin, 66 ans, a été étranglé par un homme de 34 ans qu’elle connaissait et qui a ensuite mis le feu à sa maison.
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Les proches de la sexagénaire ont tenu à se réunir, pour rendre hommage à une femme appréciée de tous. Vêtus de blanc, 700 personnes défilent ainsi ce dimanche 1er septembre 2024. Dans le silence, ils marchent derrière un étendard où l’on peut lire : "Une famille et une ville endeuillée". À Haveluy, le meurtre de Marie-Louise a provoqué un très grand choc.
Une femme très appréciée dans la commune d’Haveluy
"C’est une véritable tragédie dans notre petite commune de 3200 habitants", affirme le maire, Jean-Paul Ryckelynck. "Marie-Louise était estimée de toute la population. Elle travaillait dans les écoles avant d’être à la retraite, alors elle connaissait presque toutes les familles d’Haveluy. C’était une personne très attachante, souriante, pleine de vie, qui avait toujours un mot gentil quand on la croisait sur son vélo", raconte l’élu.
Le fils de Marie-Louise, Samuel Felisiac, est touché de constater la mobilisation suscitée par la mort de sa maman. "Ça fait chaud au cœur de voir combien ma mère était aimée par les gens. Ça montre au monde qui était ma mère. Ça nous apaise un peu, malgré le fait qu’on ne sera jamais vraiment apaisés", souffle-t-il. L’homme voudrait que l’on se rappelle de sa mère pour "son sourire, sa bonne humeur et sa gentillesse."
"Il ne faut pas que cette histoire parte aux oubliettes"
Le rassemblement met du baume au cœur à Élodie Felisiac, la fille de Marie-Louise. "Il ne faut pas que cette histoire parte aux oubliettes, j’ai envie que tout le monde sache que ma mère était extraordinaire", dit-elle. Surtout, l’entourage de la retraitée demande une chose : "Justice pour Marie-Louise".
"On veut la vérité et que la justice condamne au maximum", confie Élodie, les larmes aux yeux. "Ça aurait pu être n’importe qui, ça aurait pu être la maman de tout le monde."
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Samuel fustige quant à lui "un drame qui aurait pu être évité si la justice française n’était pas aussi laxiste" : il rappelle que le meurtrier présumé de Marie-Louise Liévin était bien connu des services de police. Condamné à de nombreuses reprises par le tribunal de Valenciennes, nous précisait le parquet ce lundi 26 août, il ne faisait plus l'objet d'aucun suivi judiciaire.
