Un homme mis en examen après la découverte du corps d'une sexagénaire dans sa maison incendiée, à Haveluy

Les fils de la tragédie qui s'est nouée samedi 24 août dans le Valenciennois commencent à se délier. Un homme a été interpellé. Entendu par la police, il aurait étranglé sa victime, une femme de 66 ans qu'il connaissait. Il aurait ensuite incendié sa maison. Ivre au moment des faits, il a été mis en examen.

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Samedi 24 août 2024, en fin de matinée, les pompiers ont été appelés pour une maison en feu à Haveluy, petite commune proche de Valenciennes, dans le Nord. Là, ils ont découvert le corps sans vie de l'occupante de l'habitation, une sexagénaire à la retraite. Le pavillon est situé dans l'ancienne cité minière des Grands Champs.

Selon le parquet de Valenciennes, très vite, les policiers apprennent qu'un homme indique avoir tué l’occupante des lieux. Âgé de 34 ans, cet habitant de Denain, en état d'ivresse manifeste, était alors interpellé et placé en garde à vue.

Une connaissance de la victime

D'après le procureur de Valenciennes : "Les premières investigations ont laissé apparaître que l’individu, proche de la victime, qui était une amie de sa famille d’adoption, l’aurait étranglée et aurait ensuite incendié le domicile".

Âgée de 66 ans, la retraitée travaillait auparavant dans les écoles de la commune d'Haveluy. 

L'homme est bien connu des services de police. Il a été condamné à de nombreuses reprises par le tribunal de Valenciennes, précise le parquet. Cependant, il ne faisait plus l'objet d'aucun suivi judiciaire.

Présenté à un juge d'instruction

Suite à la garde à vue, l'homme a été mis en examen des chefs d’homicide volontaire par une personne ayant agi en état d’ivresse manifeste et destruction volontaire par incendie, puis placé en détention provisoire.

L’enquête n’a pas permis, en l’état, d’établir le mobile du passage à l’acte.

L'enquête se poursuit

Les investigations se poursuivent dans le cadre de l’information judiciaire. Elle vise à établir et préciser les circonstances du drame. 
Les faits d’homicide volontaire par une personne agissant en état d’ivresse manifeste sont punis de la peine de réclusion criminelle à perpétuité.

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