Malgré l'appel à témoins et les efforts de recherche, Angélique Herlem, une mère de famille de 36 ans reste introuvable. Elle avait quitté son domicile du Cateau-Cambrésis, dans la nuit du 13 janvier.
Au Cateau-Cambrésis, l'inquiétude grandit un peu plus chaque jour. Angélique Herlem, une mère de famille de 36 ans est introuvable depuis le 13 janvier. Deux jours plus tard, la gendarmerie de la commune diffusait un appel à témoins pour "disparition inquiétante" mais les efforts des forces de l'ordre et de citoyens volontaires sont jusqu'à présent restés vains.
Ce que l'on sait de la disparition d'Angélique Herlem
Dans la nuit du 13 au 14 janvier, Angélique Herlem quitte son domicile du Cateau-Cambrésis, vers une heure du matin. Elle n'emporte ni son téléphone, ni ses papiers, ni aucun moyen de paiement, ce qui semble écarter la piste d'une disparition volontaire. Sur les réseaux sociaux, les membres de sa famille affirment qu'Angélique aurait été incapable d'abandonner ses deux filles et son fils. "Angélique, tu nous manques, on perd le sommeil, l'appétit et notre calme face aux commentaires de certains. Mais [nous savons] que tu nous aimes et que tu ne nous aurais pas laissés" écrit sa soeur.
Les enquêteurs ont également privilégié dès le 15 janvier la piste d'une disparition inquiétante, et ont écarté le scénario qui voudrait qu'Angélique ait perdu son chemin.
Ses proches ont supposé qu'elle portait, au moment de sa disparition, un bas noir, et son manteau violet, "des bottines et doit sûrement avoir les cheveux attachés" complète la fille aînée d'Angélique Herlem dans le groupe Facebook consacré à la disparition de sa mère.
Ce que l'on a tenté pour retrouver Angélique Herlem
Les gendarmes ont très vite mobilisé leurs hommes et leurs moyens pour essayer de la localiser, et surtout d'en savoir plus. En effet, on ignore toujours, à ce stade de l'enquête, dans quel but Angélique Herlem était-elle sortie à cette heure tardive, sans rien emporter. Les habituelles enquêtes de voisinage, et l'audition des proches et d'éventuels témoins sont lancées. Les caméras de surveillance de la commune sont aussi consultées, sans résultats.
En parallèle, la fille aînée d'Angélique organise des battues pour retrouver sa mère, parfois aidées des brigades canines de la gendarmerie, qui mènent aussi leurs propres recherches. Ce 21 janvier, comme chaque fois, les volontaires, réunis devant la fontaine, sont partis ratisser la commune : les parcs, les berges, les garages... Rien n'est laissé au hasard.
Après quatre jours de recherches infructueuses, selon nos confrères de la Voix du Nord, la brigade fluviale de la gendarmerie de Noyon (Oise) est appelée en renfort pour sonder la Selle, un affluent qui traverse le Cateau-Cambrésis. Ils ne cherchent pas forcément un éventuel corps, mais également n'importe quel objet pouvait servir d'indice. Le survol de plusieurs zones à l'aide d'un hélicoptère, puis d'un drone, n'a pas été plus concluant.