Le tribunal de Strasbourg doit se prononcer sur le sort d'Ascométal le 28 juin 2024. À Leffrinckoucke à côté de Dunkerque, l'usine des Dunes emploie 170 salariés. Une troisième offre, celle de l'Italien Venete, serait encore incertaine, d'après la CGT.
Arnaud Bossaert, délégué CFE-CGC rappelle que les repreneurs potentiels peuvent se manifester jusqu'au 25 juin pour que le tribunal de commerce de Strasbourg puisse se prononcer le 28 juin 2024.
À Leffrinckoucke, l'usine des Dunes emploie environ 170 salariés qui travaillent des aciers destinés ensuite à l'industrie automobile, notamment.
Deux offres de reprises sont sur la table le français Europlasma et le britannique Greybull. "L'offre d'Europlasma a l'avantage de couvrir un large périmètre, et c'est, à ce stade, le seul point positif. Le projet est incertain et le financement est clairement douteux", a réagi la CGT dans un communiqué. "Concernant Greybull l'offre est creuse (...) et le passé nous a appris que ce genre de profil n'était pas le meilleur pour un repreneur."
Ascometal France (800 salariés), en redressement judiciaire, verrait reprendre 650 salariés par Europlasma, selon la CGT. Cette reprise est conditionnée à l'obtention d'un prêt de 43 millions d'euros auprès du "Fonds pour le développement économique et social" et à l'obtention de diverses aides auprès des collectivités territoriales. L'autre offre, du fonds d'investissement britannique Greybull, concerne environ 700 salariés. Ses conditions de financement ne sont pas décrites, et elle est également associée à plusieurs conditions suspensives, toujours selon la CGT.
Ascométal dispose d'une aciérie et d'un centre de recherche à Hagondange (Moselle), et de trois sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Etienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord). Le sort de ces sites doit être tranché par le tribunal de Strasbourg le 28 juin 2024.
Avec AFP.