58 cas positifs et 70 cas contacts, soit plus d'un tiers des policiers du commissariat de Dunkerque concernés. Une campagne de dépistage a été organisée dans les locaux. 20 policiers du commissariat arrivent ce jour en renfort depuis Lille pour assurer la continuité des services.
Depuis une dizaine de jours, le nombre de contaminations dans les rangs du commissariat de Dunkerque ne cesse d’augmenter alors que l’agglomération fait face à l’explosion du variant britannique.
Ce mercredi 17 février, 58 cas positifs sont recensés – en grande majorité porteurs du variant britannique - et près de 70 cas contacts ont été listés. Soit plus d’un tiers des effectifs du commissariat, priés pour la plupart de rester chez eux à l’isolement, tandis que certains policiers ont été admis à l’hôpital de la ville.
Mardi 16 février, l’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France a organisé un dépistage massif dans les locaux du commissariat. Sur les 78 agents dépistés, six d’entre eux ont été testés positif.
20 policiers en renfort de Lille
Les bureaux se vident mais la continuité des services est assurée. "On est passé en mode dégradé pour assurer toutes les missions, tout en limitant les risques de propagation plus large", explique Julien Sautet, chef de la sûreté urbaine de Dunkerque. Très concrètement, les policiers se recentrent sur les missions essentielles afin d’assurer la continuité du service public : affaires en flagrant délit ou encore les interventions police secours.
"On est passé en mode dégradé pour assurer toutes les missions, tout en limitant les risques de propagation plus large".
En parallèle, vingt policiers du commissariat de Lille vont arriver dès ce mercredi soir, en renfort des équipes toujours sur place, notamment pour assurer les missions de contrôle du respect des nouvelles restrictions sanitaires mises en place depuis quelques jours dans l’agglomération face à la propagation rapide du Covid-19 sur le territoire.