Le crash d'un hélicoptère sur un navire au large de Dunkerque provenait d'une erreur humaine

L'accident avait fait quatre blessés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
L'accident en octobre d'un hélicoptère sur un bâtiment de la Marine française en mer du Nord, au large de Dunkerque, qui avait fait quatre blessés, a été provoqué par l'oubli d'une chaîne qui a retenu et déséquilibré l'appareil au décollage, a annoncé mardi la Marine.

"La cause principale de cet accident grave est humaine", explique le chef d'état-major de la Marine française, l'amiral Christophe Prazuck, dans une vidéo tweetée, en citant "les conclusions de l'enquête de commandement". 
 
"Il s'agit de l'oubli d'une saisine, c'est-à-dire d'une chaîne de fixation sur un côté de l'hélicoptère, qui l'a retenu et déséquilibré au moment du décollage", détaille-t-il. "Cette saisine aurait dû être retirée bien avant la phase de décollage. Sa présence non prévue a échappé à plusieurs vérifications successives".

Quatre marins travaillant sur le pont d'envol du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont été blessés, dont un gravement, dans cet accident d'un Caïman, de nuit, au large de Dunkerque. L'équipage était sorti indemne de l'hélicoptère.

 

Un homme toujours à l'hôpital

Un marin "est toujours à l'hôpital. Il va bien mais il conservera des séquelles de cet événement", précise l'amiral Prazuck.

"La mise en oeuvre d'hélicoptères de nuit, en mer, est une activité délicate, encadrée par des procédures de sécurité rigoureuses", mais "malgré cela, la fatigue, l'obscurité, les mouvements de plateforme sont autant de facteurs de vulnérabilité", fait-il valoir, en assurant que "des mesures d'organisation et de sécurité ont été prises pour tirer toutes les leçons de cet accident".

Deux autres enquêtes sont toujours en cours, une judiciaire et une étatique.

 Longs de 199 mètres et capables de déplacer 22.000 tonnes, les BPC peuvent transporter jusqu'à 700 hommes, une vingtaine d'hélicoptères, des barges de débarquement, des chars d'assaut et une soixantaine de véhicules.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Bagarres, viols, cocaïne : que se passe-t-il dans le monde du rugby ?

regarder