Coupe Davis au stade Pierre Mauroy : le Nordiste Lucas Pouille carbure à la confiance

Lucas Pouille, le benjamin de l'équipe de France, est en passe de disputer à 23 ans sa première finale de Coupe Davis, chez lui dans le Nord. Un grand défi pour l'espoir du tennis français qui marche à la confiance.

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"Cela me donne de la confiance pour ici et pour la fin de la saison, c'est certain", disait-il à son arrivée fin octobre à Paris-Bercy, tout frais auréolé de son plus grand titre, un ATP 500 à Vienne. La confiance, c'est le leitmotiv du 18e mondial qui en a fait son carburant lors d'une saison paradoxale.

A première vue, elle est plutôt réussie. Après son premier titre l'an passé (Metz), le natif de Grande-Synthe en a empilé trois autres (Budapest et Stuttgart également). Il a atteint son meilleur classement en mai (13e), grâce à une demi-finale à Monte-Carlo et son titre en Hongrie, et a terminé l'année en N.2 français, derrière Jo-Wilfried Tsonga (15e). 

S'il a su profiter des blessures de Richard Gasquet et Gaël Monfils pour s'affirmer sur le plan national, le blond d'origine finlandaise (par sa mère), réputé pour sa puissance, n'a cependant pas confirmé sa prometteuse année 2016 en Grand Chelem. Quart-de-finaliste à Wimbledon et l'US Open, avec un succès de prestige contre Rafael Nadal, certes encore diminué, à New York, il n'a atteint qu'une fois les huitièmes cette saison.

C'était à Flushing Meadows, où ses émotions l'ont rattrapé face à l'Argentin Diego Schwartzman. "C'est un échec, c'est mon échec aussi", avait estimé son entraîneur Emmanuel Planque. "Les meilleurs arrivent souvent à être dans un état émotionnel propice à la performance. Nous on est encore dans une phase d'apprentissage."


Stress


A Roland-Garros, des crampes liées à une mauvaise gestion du stress - déjà - avaient handicapé son poulain lors du troisième tour face à l'Espagnol Albert Ramos, vainqueur en cinq sets. "Sa préparation a été polluée mais aujourd'hui, il est vraiment à 150%. Il peut jouer sept heures, sous 45°C s'il le faut", avait annoncé Planque avant le match.

Le président de la Fédération française de tennis Bernard Giudicelli était sorti de ses gonds, estimant que ce qu'il manquait aux Français, c'était "la grinta". Deux mois plus tôt, le patron de la FFT avait pourtant inventé le verbe "pouiller" pour louer la combativité du Nordiste qui avait su "dompter sa peur" en quart de finale de la Coupe Davis à Rouen lors du match inaugural contre le Britannique Kyle Edmund.

Sous le maillot bleu, Pouille présente un bilan de deux victoires pour autant de défaites dans les matches à enjeu depuis ses débuts, réussis, en République tchèque l'an passé. En demi-finale, en Croatie, il n'avait pas eu grand-chose à se reprocher contre Marin Cilic, lauréat de l'US Open 2014.

©France 3

L'échec contre la Serbie


Sa défaite, mi-septembre, contre le Serbe Dusan Lajovic (80e) a elle fait désordre. "Je me suis battu jusqu'à la fin. On ne pourra pas me l'enlever. J'ai tout donné pour essayer de renverser la situation", avait dit le N.2 tricolore à Villeneuve-d'Ascq. Lucide, il a toujours refusé de se dérober derrière les pépins physiques.

A Bercy, sa cuisse gauche l'avait "gêné" lors de son deuxième match, contre le lauréat Jack Sock, mais "ce n'est pas ce qui a fait que j'ai perdu aujourd'hui". Idem pour son genou droit douloureux durant l'été. "Dans les moments importants, c'est plus difficile de faire le bon coup au bon moment que quand on a enchaîné des victoires, avait-il nuancé à Paris. Il est sûr que l'on a moins de confiance." La confiance... toujours.


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