Lille : l'homme visé par des tirs à un barrage de police a succombé à ses blessures

Les faits s'étaient produits le 1er décembre.

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L'homme touché par des tirs de la police lilloise à un barrage et hospitalisé dans un état grave depuis un mois n'a pas survécu à ses blessures. "J'ai appris son décès hier en fin d'après-midi" explique l'avocat de sa famille Me Abderrahmane Hammouch, confirmant une information de La Voix du Nord.

 

Une affaire de voiture volée ?


Les faits s'étaient produit le samedi 1er décembre, vers 6h40, rue Solferino. La Brigade anti-criminalité (BAC) de Lille avait repéré une voiture volée qui était en stationnement, lorsque deux individus – dont la victime – sont "venus pour reprendre le véhicule volé" précisait à l'époque une source policière.
 
Le passager, en descendant du véhicule, est aussitôt interpellé par les policiers mais "le conducteur a, lui, foncé délibérément sur le fonctionnaire de police, qui a fait usage de son arme et l'a touché" poursuivait cette source. Le jeune homme de 24 ans, gravement touché, avait été transporté au Centre hospitalier Salengro. Il y est décédé un mois plus tard.

 

Manque de transparence

Ces informations sont celles fournies par la police, mais l'avocat des proches du jeune homme déplore de n'avoir accès à aucune information concernant le dossier. Une enquête interne a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances l'agent de police a ouvert le feu, mais aucune information judiciaire n'a été ouverte.

"Ce que souhaite la famille, c'est la transparence du dossier et l'accès à des éléments de l'enquête" souligne Me Hammouch "Nous, on ne sait pas comment les faits se sont passés, Nous voulons des réponses précises aux questions précisent que se pose la famille."

Surtout, l'avocat estime que le décès du jeune homme a changé la donne. "Comment voulez-vous que la famille puisse accepter de ne pas connaître la vérité sur la mort de leur enfant ? Il me semble important qu'une information judiciaire soit ouverte."

Si elle reste dans le flou, les proches du jeune homme ne s'interdisent pas de déposer plainte avec constitution de partie civile.
 
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