Un groupement scolaire de Bousbecque devrait prochainement porter le nom de Thomas Pesquet. L'astronaute français est revenu sur terre ce vendredi après-midi après plus de six mois dans l'espace.
Les écoles Jean de la Fontaine, Jules Verne et "les Jonquilles" de Bousbecque, près de Tourcoing, pourraient profiter de la nomination d'une seule directrice, Stéphanie Penet, pour prendre le nom de Thomas Pesquet.
La commune a organisé en mars un vote sur Internet et parmi les parents d'élèves pour renommer le groupement scolaire. Le nom de l'astronaute est arrivé en tête, avec ceux de Nicolas Vanier, un aventurier, et Auger de Bousbecque, diplomate et botaniste du XVIe siècle.
Mais rien n'est encore fait. Le nom de Thomas Pesquet doit être validé par le conseil municipal et risque de se heurter à quelques résistances. La principale : évincer deux écrivains français au profit d'un scientifique chouchouté par les médias et lui-même utilisé par l'ISS comme un outil de communication.
Un projet de l’@asc_csa: 1,2M de graines de tomate pour que des écoliers observent l’effet du rayonnement spatial sur celles-ci! #tuesdayscience pic.twitter.com/Gf2xOk5CWs
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 14 mars 2017
Autre difficulté possible, les habitants de Bousbecque à qui le nom de Thomas Pesquet n'évoque rien.
Le groupement scolaire serait cependant le premier à recevoir le nom de l'astronaute français, même si d'autres écoles de la région rendent déjà hommage à des scientifiques de l'espace. À Sainte-Catherine-lès-Arras par exemple, une école primaire porte le nom de la première spationaute française, Claudie Haigneré, envoyée dans l'espace en 1996.
Astronaute connecté
Thomas Pesquet, parti dans l'espace en novembre 2016, est revenu vendredi de la Station Spatiale Internationale. Durant tout son séjour dans l'espace, l'astronaute a énormément communiqué sur les réseaux sociaux : photos, récits de sa vie dans l'espace, réaction à l'actualité sur Terre...
Thomas Pesquet a aussi interragi avec de nombreux élèves dans la région. En mars, des enfants en CE2 à Bousbecque lui ont écrit une lettre pour lui demander de photographier leur ville depuis l'espace. L'astronaute leur a répondu qu'une telle photo risquait d'être très difficile à réaliser, tout en leur envoyant un selfie, lettre à la main.
Son retour périlleux en parachute a aussi été suivi avec émotion et fascination par les élèves de l'école Georges Wallers, à Saint-Amand-les-Eaux, qui avaient pu échanger par liaison radio avec Thomas Pesquet en décembre 2016.