Adrien Quatennens peut-il rester à la Nupes ? Sa "camarade" Clémentine Autain répond

Mardi 13 décembre, Adrien Quatennens, député du Nord, passera devant la justice dans le cadre d'une procédure de plaider coupable pour des violences conjugales sur son épouse. A l'issue du procès, pourra-t-il revenir à l'Assemblée nationale ? Clémentine Autain, députée Nupes, s'exprime à ce sujet.

L'exclure du groupe ou non ? Que décidera la Nupes sur le cas Adrien Quatennens ? La députée Clémentine Autain, invitée de Public Sénat, ce jeudi 8 décembre, a exprimé son avis sur la question.

"Nous attendons la décision de justice", a déclaré l'élue de Seine Saint-Denis. Mardi 13 décembre, le député de la 1ère circonscription de Lille se présentera devant le juge dans le cadre d'une procédure de plaider coupable pour des violences conjugales à l'égard de sa compagne. 

"Nous voulons prendre une décision politique"

Pour l'heure, la question n'est pas tranchée chez la Nupes. "Nous avons entamé des discussions au sein de notre groupe pour réfléchir à ce que nous allons faire", a toutefois assuré la députée. 

"Nous n'avons pas dit que nous voulions une démission d'Adrien Quatennens, a-t-elle rappelé. La question est celle de l'appartenance à notre groupe, celle des conditions qui permettraient à Adrien Quatennens de revenir."

Elle évoque un débat "pas facile" au sein du groupe. "Car ce sont des problématiques nouvelles liées à la vague Metoo, auxquelles nous devons faire face. Et que nous avons un devoir d'exemplarité évidemment", explique l'élue. Nous avons dit que nous voulions prendre une décision politique [..] qui permette que nous affirmions notre engagement féministe dans cette décision."

Quatennens en retrait depuis fin septembre

Le député du Nord s'est mis "en retrait" de l'Assemblée nationale et n'a plus siégé depuis que son épouse a déposé une plainte contre lui à Lille le 26 septembre, faisant suite à ses deux mains courantes.

Jusqu'ici, Adrien Quatennens a reconnu, dans un communiqué, des violences envers son épouse, dont une gifle. Mais deux mois plus tard, dans un communiqué du 23 novembre, Céline Quatennens avait dénoncé des "colères", des "crises" et "des violences physiques et morales" de la part de l'élu insoumis depuis "plusieurs années", réfutant tout "contexte d'agressivité mutuelle"

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