Âgé de 19 ans, Nadir a été victime d'une crise cardiaque alors qu'il passait une épreuve de spécialité du bac, au lycée Gaston Berger, mardi 21 mars. Une enquête administrative de l'Inspection générale a été ouverte par le ministre de l'Education Pap Ndiaye. La procureure de la République de Lille a également ouvert une enquête.
Le ministre de l'Education Pap Ndiaye a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête administrative de l'Inspection générale.
En cause, le décès de Nadir, lycéen lillois de 19 ans, qui a succombé à un malaise cardiaque en pleine épreuve de spécialité du baccalauréat ce mardi 21 mars.
Une enquête administrative de l'Inspection générale
"Suite au décès d'un élève du lycée Gaston-Berger de Lille, j'ai saisi l'inspection générale d'une enquête administrative afin d'éclaircir les conditions de sa prise en charge avant l'arrivée des secours", a écrit Pap Ndiaye dans un communiqué publié sur Twitter.
Un processus lancé via "une saisine de l'inspection générale afin d'évaluer les modalités de prise en charge de cet élève avant l'arrivée des secours et la gestion de la situation de crise au sein de l'établissement", précise un communiqué de presse du ministère de l'Education. "Les résultats sont attendus d'ici un mois", a-t-il ajouté.
Pap Ndiaye "a tenu à échanger hier (mercredi) avec la famille de l'élève afin de lui présenter ses condoléances, qu'il tient à renouveler aujourd'hui à l'ensemble de la communauté éducative". "Il se rendra lundi 27 mars après-midi dans l'établissement", est-il écrit dans ce communiqué.
Ouverture d'une enquête par la procureure
La procureure de la République de Lille Carole Etienne a annoncé à l'AFP avoir "diligenté une enquête" en recherche "des causes de la mort de l'étudiant décédé lors des épreuves du bac au lycée Gaston-Berger afin de circonscrire très exactement les causes et circonstances du décès".
L'élève, scolarisé au lycée Gaston-Berger en classe de terminale STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion), composait à sa table dans l'après-midi, avec quelque 80 autres lycéens, lorsqu'il s'est effondré, selon le rectorat.
Les secours ont été contactés "directement" et l'adolescent "immédiatement placé en position latérale de sécurité", a assuré cette même source à l'AFP. "D'après les échos que j'ai eus, il aurait demandé à sortir mais on lui aurait refusé", soulignait néanmoins son père dans un article de France 3 Hauts-de-France.
Il a ensuite été transféré au CHU de Lille où il est décédé quelques heures plus tard, selon l'association "Un enfant, ma bataille", venant en aide aux enfants malades, qui le suivait depuis l'âge de 3 ans. Selon l'association, l'élève était atteint de problèmes cardiaques et portait un pacemaker.
Avec AFP