Braderie 2017 : les tops et les flops de la nouvelle édition

Le retour de la braderie a rassuré les chineurs et les Lillois, privés de moules-frites et d'objets insolites en 2016. La sécurité revue à la hausse et un nouveau plan de braderie plus tard, il est temps de faire le bilan. Tops et flops de cette édition 2017.

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Les tops:

  • Le semi-marathon
7000 coureurs, une heure de départ et un circuit qui laisse plus d'espace aux bradeux matinaux : les 10 kilomètres de marathon ont plu aux spectateurs 

  • La contre-braderie
Initiée en 2016 face à l'annulation de la braderie à Lille même, la "contre-braderie" a réussi à garder sa légimité cette année, mêlant brocanteurs professionnels et occasionnels. 

  • L'humour et l'insolite
La peur d'un attentat ? La fausse alerte près de Lille Flandres ? La pluie ?

Rien n'a pu empêcher les bradeurs de retrouver le sourire et le plaisir de chiner... parmi des objets chaque année aussi insolites ou les stands à l'humour espiègle. 


  • Les festivités de la nuit
L'ambiance était à la fête samedi soir dans les rues de la soif de Lille.

Loin de rentrer se reposer, des bradeux ont profité de l'alcool autorisé (et autres boissons) dans les bars et sur les pavés.

Mention spéciale aux festivités de la gare Saint-Sauveur et ses musiciens venus faire danser les bradeux sur des sons d'Europe de l'Est.
  • Même pas peur
Malgré la présence policière, très remarquée au niveau aérien et la fausse alerte à la bombe près de la gare Lille Flandres, aucun climat anxiogène ne régnait dans la braderie.

Quelques tweets signalent les absents de cette année, mais les bradeux nettement moins nombreux de 2017 s'expliquent autrement.




Les flops :

Pour chaque top, un regret lancinant demeure : la braderie de 2017 a attiré beaucoup moins de curieux que les précédentes. La faute combinée à : 

  • La restriction du périmètre de la braderie 
Mesure accusée d'avoir "tué l'esprit de la braderie" selon de nombreux bradeux, parfois venus de loin.

 Elle a été décidée pour cette édition 2017 et a écarté les rues d'Arras, Gambetta, Douai ou boulevard Victor-Hugo.

Conséquence, un plan de braderie totalement bouleversé

  • Les nouvelles conditions de réservation des emplacements...
Pour les non-lillois, réserver un emplacement coutaît la coquette somme de 250 euros.

De quoi décourager les collectionneurs comme Pascal, 22 ans de braderie et excédé par ce tarif "car il faut ajouter le coût des camions pour le transport des objets, la casse... "  



Mais ce qui n'explique pas pourquoi les Lillois n'ont pas plus profité des emplacements restants pour vider leur grenier.

Pascal fustige aussi ses voisins de stand : "Vous avez vu ? Que des vêtements et des paires de baskets, impossible de chiner pour des nouvelles trouvailles..." 



Une critique cependant bien virulente quand, pour la première fois, le parc Jean-Baptiste Lebas était rendu aux brocanteurs du dimanche et aux familles.

Il avait été la chasse gardée des antiquaires les éditions précédents. 

Autre conséquence de ces nouvelles modalités, un accès plus strict aux emplacements de vente, interdits aux commerçants non sédentaires et autres foodtrucks, ainsi qu'aux vendeurs à la sauvette. 

  • ... qui ont radicalement affecté l'ambiance dans les rues 
Moins de vendeurs, moins de musiques et d'animations aussi dans les rues lilloises.

Une joueuse de hautbois, des amateurs de percussions et quelques fanfares ne recréent pas la sono à fond des vendeurs ambulants.



Ces stands éphémères étaient auparavant accusés de rendre la braderie "purement commerciale." 

Leur présence à quand même manqué aux bradeux quand l'heure de la frite fut venue.

L'attente devant les rares friteries ouvertes a aussi découragé les bourses cherchant à fuir les restaurants et leur menu moules-frites. 








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