La diffusion de musique amplifiée est interdite sur la voie publique dans toutes les communes du Nord jusqu'au 16 février, en vertu d'un arrêté pris jeudi 28 janvier par la préfecture pour éviter les attroupements "impromptus" en période de crise sanitaire, notamment lors de manifestations.
Pas de musique amplifiée sur la voie publique jusqu'au 16 février. Un arrêté a été pris, jeudi 28 janvier, par la préfecture du Nord, qui interdit la diffusion de musique amplifiée dans toutes ses communes. Objectif : éviter les attroupements "impromptus" en pleine crise sanitaire du Covid-19, notamment lors de manifestations.
Prise "dans le cadre des mesures sanitaires mises en place pour lutter contre l'épidémie Covid-19, cette interdiction de diffusion de musique amplifiée
sur la voie publique, propice aux regroupements impromptus, vise à limiter le brassage des populations et la multiplication des chaînes de transmission du virus", explique la préfecture dans un communiqué.
La sono reste autorisée en manifestation
"L'utilisation d'équipements de sonorisation pour la diffusion de messages, lors de manifestations revendicatives", reste, elle, autorisée.
L'arrêté "a été pris suite à un retour d'expérience", après une manifestation le 16 janvier à Lille, "lors de laquelle des véhicules étaient arrivés avec de la musique amplifiée, créant des attroupements qui n'avaient rien à voir avec les revendications exprimées et n'étaient pas en accord avec le protocole sanitaire", a précisé la préfecture à l'AFP.
Ce jour-là, des manifestations contre la loi "sécurité globale" avaient été rejointes, dans plusieurs villes, par des personnes qui entendaient défendre le "droit à la culture". A Lille notamment, le défilé avait pris un air de technoparade, sous une neige tombant dru.