Alors que 19 500 doses destinées à l'Hexagone ont été acheminées ce samedi matin en provenance de Belgique, les premières doses ont été livrées au CHU de Lille. Dans les Hauts-de-France, la vaccination commencera dès lundi à Lille à l'EHPAD des Bateliers.
"C'est un jour historique", pour Franck Huet, le chef du pôle pharmacie hospitalière des Hôpitaux de Paris.
Les 19 500 premières doses du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 sont arrivées en France ce samedi 26 décembre. Elles ont quitté, sous bonne garde, l'usine belge de Pfizer pour être livrées à Paris.
La vaccination commencera lundi à Lille
Le CHU de Lille confirme avoir reçu des vaccins, sans plus de précisions sur le nombre de doses disponibles.
Début décembre, un "super-congélateur" pouvant contenir 300 000 doses a été installé à l'hôpital de Lille. Le vaccin doit en effet être stocké à -80°C. Dans les Hauts-de-France, les centres hospitaliers d’Amiens, Arras, Beauvais, Calais, Saint-Quentin et Valenciennes pourront eux stocker chacun 100 000 doses.
Selon nos informations, la vaccination commencera dès lundi, à midi, à l'EHPAD des Bateliers du CHU de Lille. Dans un service qui compte 18 patients, 12 ont donné leur consentement pour la vaccination.
Puis en début d'après-midi, l'opération débutera au groupe hospitalier de Loos Haubourdin (Nord). 12 personnes seront également vaccinées.
Les premières doses sont destinées aux résidents et au personnel des EHPAD. Environ un million de personnes se verront proposer le Comirnaty, le nom de ce vaccin, durant cette première étape de la campagne de vaccination française, qui doit s'étaler sur janvier et février.
"Un planning de livraison des vaccins sera déterminé chaque fin de semaine précédente pour éviter des pertes", a expliqué devant les caméras le chef du pôle pharmacie hospitalière des Hôpitaux de Paris, Franck Huet.
Ce vaccin resterait efficace contre le nouveau variant du virus
"Pour le moment, il n'existe aucune preuve suggérant que ce vaccin ne soit pas efficace contre la nouvelle variante", avait déclaré lundi Emer Cooke, la directrice générale de l'Agence européenne des médicaments, en donnant le feu vert au produit développé par Pfizer-BioNTech.
Cette variante du virus a été détectée pour la première fois à Tours, ce vendredi 25 novembre, chez un Français qui réside habituellement au Royaume-Uni.
Selon plusieurs études présentées au Royaume-Uni, le nouveau variant est plus contagieux que la souche d'origine. L'une d'elles estime que cette contagiosité est supérieure de "50% à 74%" et que cela pourrait avoir des conséquences sur le nombre de décès et d'hospitalisations liées au Covid-19 outre-Manche.