Après le succès de la première édition le 8 septembre dernier, une seconde marche pour le climat a lieu ce samedi 13 octobre à Lille, rassemblant 3200 personnes, selon l'AFP.
Ce samedi 13 octobre se tient la seconde marche pour le climat à Lille.
A peine 30 minutes après le début de la manifestation, la place Charles de Gaulle est déjà noire de monde.
Quelques heures auparavant, des manifestants se sont rendus en mairie pour témoigner leur "vive préoccupation pour [leur] avenir et celui de [leurs] enfants", comme l'annonçait la page Facebook de l'événement. Près de 1500 personnes ont déclaré participer à la marche sur le réseau social, et quelque 5000 autres se sont dites intéressées.
#Marchepourleclimat. À nouveau 4000 personnes à #lille ? Ça y ressemble. pic.twitter.com/dlAv8svF7u
— Laurie Moniez (@lmoniez) 13 octobre 2018
"Est-ce que j'ai une société structurée qui descend dans la rue pour défendre la biodiversité ? (...) Est-ce que j'ai une union nationale sur un enjeu qui concerne l'avenir de l'humanité et de nos propres enfants ?" Nicolas Hulot, à l'annonce de sa démission
Lors de la première édition le 8 septembre dernier, plus de 4000 personnes sont descendues dans les rues de la capitale des Flandres. L'appel international à manifester "Rise for climate" a mobilisé les foules sur 7 continents et dans 95 pays, mais a eu une résonance particulière en France. Quelques semaines plus tôt, le ministre à la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot annonçait sa démission surprise sur France Inter. Il s'interrogeait alors : "Est-ce que j'ai une société structurée qui descend dans la rue pour défendre la biodiversité ? (...) Est-ce que j'ai une union nationale sur un enjeu qui concerne l'avenir de l'humanité et de nos propres enfants ?"
Depuis, François de Rugy a récupéré le poste. Emmanuel Macron a lui été nommé "champion de la Terre" par l'ONU, pour son engagement en faveur de l'environnement, avec l'organisation du One planet summit en décembre 2017.
Plus récemment, un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat alertait sur la nécessité de maintenir le réchauffement climatique à +1,5°C.