Le conseil municipal de Lille vient de valider la signature d’une convention avec une association pour redistribuer les surplus de repas des cantines scolaires de la ville. La mesure vise à réduire le gaspillage alimentaire.
Combien de repas produits ne sont-ils pas distribués ? La municipalité indique ne pas pouvoir communiquer l’ampleur du gaspillage, car il est aléatoire, mais elle s’est engagée à le limiter.
Les repas en suplus pour les sans-abris
Vendredi dernier, ses élus ont en effet validé la signature d’une convention avec l’association lilloise L’île de la solidarité pour lui permettre de récupérer les surplus alimentaires.
L’information a été repérée par nos confrères de 20 Minutes. En mars dernier, le quotidien avait déjà révélé que 4 000 repas avaient fini à la poubelle en raison d’une grève de la fonction publique.
"Cela ne devrait plus arriver", assure l'élu en chargé de la restauration scolaire, Michel Ifri. "En cas de grève, le délai pendant lequel les agents doivent se signaler est trop court pour anticiper et adapter la production de repas. Dorénavant, si un mouvement social est annoncé, des repas de subsitution qui ne nécessitent pas de préparation en cuisine centrale seront proposés aux écoliers".
L'île de la solidarité choisie par la ville de Lille
Pour d'autres raisons, comme par exemple un nombre d'enfants inscrits à la cantine plus faible que prévu, l'élu évalue la fourchette de repas produits en trop à une centaine de repas.
C'est donc L’île de la solidarité qui pourra les récupérer pour les redistribuer aux sans-abris, lors de ses maraudes. L'association lilloise collecte déjà des invendus alimentaires auprès des commerçants.
Elle répondait aux critères de la mairie, notamment le fait d'avoir des camionnettes frigorifiques pour collecter ces repas produits en surplus dans de bonnes conditions.
Engagée dans une politique globale de lutte contre la gaspillage et de réduction des déchets, la ville de Lille a par ailleurs annoncé la fin des barquettes plastique dans les cantines scolaires en 2020, soit deux ans avant que la loi ne l'y oblige.