Municipales à Lille : plusieurs candidats se rassemblent après l'intrusion violente lors d'une réunion publique

Lundi dernier, lors d'une réunion publique dans un café de Wazemmes, un groupe de jeunes avait proféré des insultes envers Violette Spillebout et son collectif Lille C. En réponse, elle a décidé d'organiser une réunion transpartisane pour rappeler l'importance d'une parole libre en démocratie. 

"Cassez-vous, cassez-vous" ont scandé un groupe de jeunes lors d'une réunion publique organisée par Violette Sillebout, candidate à l'investiture LREM pour les municipales de 2020 et son collectif LilleC, dans le café W, à Wazemmes, lundi dernier. 
 


Suite aux insultes, la réunion s'achève prématurément. Cette situation a révolté Violette Spillebout : "Il faut qu'on puisse, à Lille, débattre, se réunir, quelles que soient les opinions de chacun, se respecter et se faire confiance, dans le respect des valeurs de la république."

Dans un communiqué publié avec son collectif Lille C, elle fait état de l'"intrusion", "d'une bande d'individus [...] insultant les participants comme les gérants, les provoquant et les menaçant physiquement"
 


Une plainte déposée et une réunion transpartisane 


Violette Spillebout dénonce "de nouvelles menaces" qui lui auraient été proférées "sur les réseaux sociaux et sur la toile", notamment à l'encontre de ses prochaines réunions publiques. Elle a annoncé avoir déposé "plusieurs plaintes".

En réponse, elle a décidé d'organiser une réunion transpartisane pour rappeler sa "détermination à ce que le débat démocratique puisse s'exprimer partout dans le respect et la sérénité". 
     

Différents partis présents à la réunion

Lors de cette réunion dite transpartisane, Europe Écologie Les Verts, les Radicaux, le Modem, les Républicains et la mairie de Lille étaient représentés.

Marc-Philippe Daubresse, candidat LR pour les municipales de Lille 2020, voit, dans cette situation, un argument autoritaire bien rodé : "Pour voir connu ce quartier dans mon enfance et mon adolescence, et voir comment il a évolué, il y a un vrai problème à Wazemmes. Il y a des zones qui sont devenues des zones de non-droit et ce n'est pas acceptable."
 

Un soutien affiché aussi sur Twitter


D'autres membres de la classe politique lilloise ont aussi affiché leur soutien sur Twitter.

C'est le cas de Marie-Pierre Bresson, co-présidente de l'UDE, union des démocrates et des écologistes et candidate pour Urgence Écologie : "Quels que soient les désaccords, légitimes en démocratie, rien ne saurait justifier l'usage de la violence à l'encontre de Violette Spillebout en campagne."
Mais aussi d'EELV à travers la voix de Jérémie Crépel, conseiller municipal délégué à la santé de Lille : "Le débat démocratique ne souffre pas la violence. [...] La campagne pour les municipales de Lille doit porter sur le fond, les valeurs et les propositions pour Lille."
 

 

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