Elle retentit tous les premiers mercredis du mois, mais cette fois la sirène d'alerte sera testée le jeudi, exceptionnellement en raison du mercredi 1er mai, férié. L'occasion d'expliquer en quoi consiste ce signal.
Cette semaine, on entendra la sirène d'alerte retentir le jeudi 2 mai, mais pas de panique, ce n'est qu'un test. Le système d’alerte et d’information des populations (SAIP) que l'on entend chaque premier mercredi du mois à 12h ne sonnera pas ce 1ᵉʳ mai. Et pour cause, elle ne retentit jamais pendant les jours fériés.
Qui déclenche l'alarme ?
Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas d'une sirène déclenchée par les pompiers. C'est au niveau des préfectures que ces alarmes sont activées chaque mois pour s'assurer qu'elles fonctionnent bien et que les Français sachent les reconnaître en cas de danger grave et imminent.
Le signal dure 1 minute et 41 secondes et il est conçu pour être audible et mobilisateur sans être anxiogène. Pour que l'on puisse les entendre partout dans les villes, les haut-parleurs sont situés dans de multiples lieux publics : écoles, mairies, casernes de pompiers et même églises.
Dans la Somme par exemple, seuls 17 haut-parleurs sont mis en place par la préfecture et sont principalement situés dans la métropole amiénoise.
Que faire en cas de vrai signal ?
La sirène est plus longue en cas de véritable alerte. Elle retentit durant trois cycles d'1 minute et 41 secondes, chacun espacés de cinq secondes. Lorsqu'un son continu de 30 secondes est entendu, c'est qu'il n'y a plus de danger.
En cas de diffusion du signal hors de ces horaires de test habituels, il est recommandé de se confiner fenêtres fermées, de ne pas utiliser les réseaux de communication en dehors des urgences vitales pour ne pas encombrer les réseaux. Il est conseillé aussi allumer les médias publics dans l'attente d'informations et de consignes. Pour le Nord-Pas-De-Calais et la Picardie, France 3 et France Bleu sont à privilégier.
Depuis quand ce dispositif est mis en place ?
Le SAIP remplace le Réseau national d’alerte (RNA) créé en 1948, devenu obsolète. À l'origine, le dispositif servait à prévenir des dangers aériens et était surtout disposé le long des frontières.
Aujourd'hui, il sert essentiellement à alerter des dangers liés à des catastrophes naturelles où à des attaques chimiques, mais ne serait pas activée en cas d'attaque terroriste.