Une quinzaine de babyfoots de la marque Stella ont été volés lors d'un cambriolage de l'entrepot tourquennois, dans la nuit de dimanche à lundi. Le dirigeant de la petite entreprise tente d'alerter des potentiels acheteurs de la marchandise volée.
Difficile d'imaginer que personne n'ait rien vu. Dans la nuit de dimanche à lundi, un impressionnant cambriolage s'est en effet déroulé dans l'entrepôt de la célèbre entreprise Stella, qui fabrique des babyfoots. "Ce week-end, nous avons organisé des portes ouvertes. Il y a avait beucoup de monde, on a fait des ventes. Jusqu'à dimanche soir, j'étais le plus heureux des hommes", explique Nicolas Chantry, gérant.
Jusqu'à ce coup de fil du maître d'oeuvre, tôt le lundi matin. "Il m'a dit que tout avait été volé", soupire Nicolas Chantry. En tout, les cambrioleurs dérobent 15 babyfoots, 2 jukebox de collection (des années 50), 1 flipper et tout l'outillage de l'atelier. "Ca représente une somme de près de 100 000 euros", précise le gérant. "Pour une petite boîte comme la nôtre, c'est beaucoup."
Dans l'atelier, qui compte une dizaine de salariés, la nouvelle est un choc. "J'ai dit aux gars que ce n'était pas grave, qu'on allait s'en sortir et les retrouver. Mais le moral est atteint..." L'activité a malgré tout repris ce mardi matin, le temps de racheter de l'outillage chez un grossiste.
Attention aux reventes
Si personne n'a rien vu, rien entendu, Nicolas Chantry a quand même espoir de retrouver ces fameux jeux, pas des plus discrets. "Il a fallu un semi-remorque pour embarquer tout ça, où alors ils ont fait des allers-retours toute la nuit. Je suis persuadée que c'est quelqu'un qui a fait des repérages pendant les portes ouvertes, ou qui connaissait un ancien employé. Pas un de nos employés actuels, car tout le monde est foncièrement honnête dans l'équipe", précise le gérant.
La police est venue faire des relevés d'empreintes, mais l'alarme a été désactivée et il n'y aurait a priori pas de caméras de surveillance aux alentours. Cependant, les babyfoots volés étaient uniques dans leur fabrication et donc facilement reconnaissables en cas de revente. "Il y avait même un prototype unique", explique Nicolas Chantry. "J'ai déjà prévenu tous les revendeurs avec qui nous sommes en contact que si on essaye de leur en vendre ce sont peut-être les nôtres... C'est un marché de niche."
La liste entière des objets volés :
