La Belgique a signalé le 2 septembre un foyer de grippe aviaire découvert chez un marchand d'oiseaux. La maladie n'est pas transmissible à l'homme, mais pourrait mettre en difficultés les éleveurs. Une zone de surveillance a été décrétée sur six communes du Nord.
Vigilance, si vous avez récemment adopté un ami à plumes. Selon des informations transmises par la préfecture du Nord, "la Belgique a déclaré un foyer de grippe aviaire hautement pathogène H5N8 chez un marchand d'oiseaux pour détenteurs particuliers à Menin", le 2 septembre. Le commerçant vendait chaque semaine ses oiseaux sur plusieurs marchés. Afin de garder le contrôle sur une épidémie qui pourrait causer de grands dommages aux éleveurs, une zone de surveillance impactant plusieurs communes du Nord a été définie.
Sur cette carte : les marchés concernés par la vente d'oiseaux (bleu), les communes concernées par la zone de surveillance (jaune).
Des mesures de prudence à respecter
Vous ne risquez rien en tant qu'humain, mais "si vous avez acheté un oiseau sur l'un de ces marchés, entre le 7 et le 30 août, et que l'animal présente des symptômes, il vous est demandé de consulter immédiatement votre vétérinaire" presse la préfecture du Nord, qui rappelle les symptômes à repérer :
- problèmes respiratoires, sinusite, yeux larmoyants, tête gonflée avec crête et caroncule cyanosées
- diminution de la ponte
- dépression, perte d'appétit
- mortalité prématurée
Au sein de la zone de surveillance française, des mesures supplémentaires s'appliquent aux particuliers comme aux professionnels, listées comme telles par la préfecture :
- effectuer sa déclaration de détenteur d'oiseaux et volailles, auprès de la DDPP si vous êtes un professionnels ou de votre mairie si vous êtes un particulier
- signalement systématique de tout signe clinique à la DDPP ou à un vétérinaire
- mise en oeuvre des mesures de biosécurité adaptée pour éviter une propagation
- stricte limitation du transport d'oiseaux dans ces zones, désinfection des véhicules autorisés à circuler
Jusqu'à présent, aucun des trois élevages repérés dans la zone française n'est suspecté de contamination.