Elus et opposants devaient se réunir ce soir pour évoquer publiquement les intérêts économiques et les inconvénients écologiques de l'éventuelle implantation de cette usine de composants pour batteries qui pourraient sortir de terre et produire avant 2026. Elle est finalement repoussée.
Il y a quelques jours, plusieurs dizaines d'agriculteurs s'étaient réunis au Quesnoy, commune voisine de Jenlain pour dénoncer l'implantation éventuelle d'une usine de composants électroniques de batteries, sur leurs terres agricoles du valenciennois.
Les arguments avancés par les agriculteurs sont : le recul des terres agricoles ; la consommation en eau de cette usine évaluée à 4 millions de litres par jour ; la "défiguration" de Jenlain, village de 1 150 personnes qui pourrait compter très vite (si l'usine est construite) 1 000 emplois supplémentaires (et 600 de plus dans un second temps), ainsi qu'une nouvelle bretelle autoroutière.
Guislain Lambert, président de l'intercommunalité explique lui, qu'il ne peut d'un revers de main refuser l'implantation d'une usine représentant 1600 emplois à terme et 600 millions d'euros d'investissement.
Toutefois, la réunion publique programmée ce soir a été finalement repoussée à une date ultérieure. Pour attendre davantage de précision sur le futur projet...
Le choix de l'endroit où s'implantera l'usine devait théoriquement avoir lieu fin mars 2023, pour ne pas retarder la production prévue pour 2026.