Ancienne communiquante dans la fonction publique, Véronique Fournier a décidé de tout plaquer pour lancer sa propre marque de vêtements en 2015, Juste une impression. Inspirées du Pop Art et des sixties, ses robes sont produites localement, à Tourcoing.
Des lignes géométriques, des coupes carrées et minimalistes, des couleurs vives... Les robes de Véronique Fournier font penser à l'époque sixties et au courant artistique américain du Pop Art.
À l'image de son style, ses créations sont le fruit d'une reconversion qu'elle a entamée en 2015. Autrefois communiquante dans la fonction publique, elle a décidé de tout plaquer pour lancer sa propre marque de vêtements, Juste une impression, à Armentières (Nord).
"Au début, j'ai commencé à créer des robes seulement pour moi-même. Je postais régulièrement des photos sur les réseaux sociaux. Et contre toute attente, on a commencé à me dire 'J'adore, j'en veux une'". Aujourd'hui, sa collection est exposée et commercialisée dans le plus grand magasin de Lille.
Inspirée par Vasarely et Mondrian
"Je travaille la couleur de façon très dense [...]. Plus il y a de la couleur, plus c'est joli même si je travaille aussi beaucoup le noir et blanc. L'impact visuel peut être très sympathique." Pour ses créations, Véronique Fournier s'inspire des œuvres cubiques et géométriques du plasticien hongrois Victor Vasarely ou des lignes abstraites du peintre néerlandais Piet Mondrian.
Mais attention, pas de plagiat. "Je grossis l'oeuvre à un certain endroit, je place le patron d'une certaine façon, et avec la forme de la robe, l'oeuvre va être forcément tronquée", précise-t-elle.
Made in Hauts-de-France
Ses robes, made in Hauts-de-France, sont produites à Tourcoing. Pas question pour elle de produire autre part ! "C'est un non-sens de ne pas utiliser une main-d'oeuvre locale et d'imaginer d'aller faire imprimer mon travail ailleurs, au Portugal, en Chine ou au Bangladesh. Ce sont nos emplois mais aussi notre avenir", explique-t-elle avec lucidité.
À son actif, déjà quelques défilés et clips vidéo... Le carnet de commandes de Véroniquer Fournier ne désemplit pas. Avec elle, ses robes deviennent des objets d'art et surtout, régionaux !