Les migrants kurdes
Dix jours de sursis, c'est ce qu'ont pu obtenir les migrants hébergés à la Maison diocésaine de Merville. Le diocèse les avait accueillis fin octobre 2018, à la suite à l'évacuation du camp de Puythouck de Grande-Synthe. De nombreuses familles kurdes, dont beaucoup n'aspiraient qu'à rejoindre les côtes britanniques.
Rejoindre leur famille outre-Manche
"Pour la plupart, la Grande-Bretagne offre un meilleure cadre de vie qu’en France. Toutes nos familles y sont déjà : nos sœurs, nos frères, nos cousins... Nous voulons être proches d’eux."Ils sont vingt-trois – si l'on excepte la famille qui a demandé l'asile en France et s'apprête à s'installer dans la région – à devoir bientôt partir, car le bâtiment dans lequel ils logent accueillera bientôt d'autres publics.
"La maison est prise en avril, mai, juin, juillet par des camps, par des sessions, par des retraites, par des animations diverses et c’est la seule raison pour laquelle ils ne pourront pas rester ici de façon pérenne, même si ici les choses se sont bien passées" souligne Raphaël Bruyse, prêtre de la maison diocésaine ed Merville.
Ils auraient même dû être expulsés mercrdi ,mais le préfet et le vicaire général ont décidé de leur accorder dix jours supplémentaires. Il y a désormais urgence pour leur trouver un nouvel hébergement : le 1er avril, il faudra quitter les lieux.