Il avait dit avoir prévenu son chef de la fragilité de la barrière effondrée.
Le surlendemain de l'effondrement de la barrière lors du match Amiens SC/LOSC, un stadier lillois faisait la "une" de l'Equipe.
Dans un long entretien, Jean-Claude Buisine, expliquait avoir donné l'alerte par le biais de son responsable sur la barrière qui a provoqué la chute des supporters lillois. "Après avoir vérifié les tribunes, on a signalé que la grille bougeait. C'est notre responsable qui s'en est chargé", disait-il.
Témoignage dans @lequipe d un stadier... il avait alerté sur l état de la barrière... #AMIENSLOSC @AmiensSC @losclive pic.twitter.com/BbEjiY0zVh
— Céline Kallmann (@celinekallmann) 2 octobre 2017
Ce mardi, Le Courrier Picard révèle une information qui fait naître un gros doute. Lors de l'audition des représentants des deux clubs, le chef de la sécurité du club lillois a afffirmé qu’il n’avait eu aucun retour d’un responsable de la sécurité concernant la barrière qui bougeait.
Radhid Touazi, journaliste au Courrier Picard, était ce lundi soir dans l'émission "45 minutes" et a évoqué cette information exclusive.
Ce lundi, un bureau d'expertises a commencé ces relevés et analyses au stade de la Licorne. Il devrait rendre ses conclusions en fin de semaine. La LFP va-t-elle autoriser le prochain match au stade de la Licorne (le 21 face à Bordeaux) ? Sera-t-il à huis-clos ? Avec seulement une ou deux tribunes ouvertes ? Pourrait-il avoir lieu à Caen ? Toutes les hypothèses sont ouvertes. Réponse de la LFP au plus tard le 19 octobre.
Selon 20 minutes, le match Amiens SC - Lille devrait être rejoué entièrement et il pourrait également se dérouler à huis clos.