Ville étape ou ville arrivée, comment se sont organisées les villes d'Arras et d'Amiens pour accueillir le Tour de France ce mercredi 8 juillet ?
C'est Yannick Goasduff qui donne le coup d'envoi de cet énorme barnum. Yannick travaille pour la Société du Tour de France. Il est 18h00 mardi 7 juillet. Les premiers camions arrivent sur ce qui n'est encore qu'un parking vide.
La suite, c'est un peu comme un spectacle, une chorégraphie où chacun connaît parfaitement son rôle, où chaque geste a son utilité. C'est une société normande spécialisée dans les structures démontables qui installe le village du Tour. Montage tard le soir et tôt le matin. Démontage ensuite. Sept jours sur sept durant trois semaines.
Ce cahier des charges demandé par le Tour de France tient dans un document de 40 pages. Arras fournit le parking, l'eau, l'électricité et les barrières. La société du Tour s'occupe du reste.
A Amiens comme dans chaque ville étape : Ça chauffe sur la ligne d'arrivée… Tous les matins c'est pareil, certaines arrivées n'ont pas de passage piéton, c'est alors plus simple, mais à Amiens non, il faut donc peindre. Une bonne suée dès 6h30.
Le tracé de la ligne attise toutes les curiosités. Des fans de cyclisme présents dès l'aube, pour s'offrir la meilleure vue possible sur le moment clé de la course.
Des Américains bien renseignés : quand le Tour arrive à Amiens, la décision se fait bien souvent au sprint. Alors pour la sécurité de tous, un kilomètre de barrière est montée depuis 5h ce matin le long du Mail Albert 1er. La caravane publicitaire est attendue vers 15h30, l'arrivée après 17h00. Tout Amiens attend déjà son vainqueur.