La journée de mercredi a été très tendue à Calais entre les forces de l'ordre et les migrants qui cherchent à passer en Angleterre. La nuit dernière, un policier qui intervenait sur la zone industrielle Transmarck a été blessé par un projectile.
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Une semaine après les violents heurts qui ont opposé migrants et forces de l'ordre autour de la "Jungle" de Calais, la situation a été de nouveau très tendue mercredi autour de la rocade portuaire qui conduit vers le terminal ferry pour l'Angleterre. "C'était une journée de fort trafic", explique-t-on à la préfecture du Pas-de-Calais. "200 à 300 migrants ont été maintenus en dehors par les forces de l'ordre qui ont essuyé des jets de projectiles." Ces migrants ont voulu en vain tenter de monter dans des camions pour traverser la Manche. Mais le passage vers l'Angleterre est de plus en plus compliqué pour eux avec les grillages qui encerclent le port et la présence de 1200 forces mobiles.
"Pas de trêve"
Pendant la nuit, d
e nouveaux incidents se sont produits, cette fois dans la
zone industrielle Transmarck entre l'A16 et la rocade portuaire. Trois équipages de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) sont intervenus vers 1h30 du matin après le signalement de la
présence de 100 à 150 migrants sur l'aire de repos. Ils avaient des bâtons et tentaient là encore de pénétrer dans des camions. A peine sorti de son véhicule,
l'un des policiers a été atteint par un projectile au visage. Légèrement blessé, il a dû être conduit à l'hôpital. Selon Gilles Debove, des CRS sont ensuite intervenus pour repousser les migrants jusque dans le campement de la "Jungle". "
Il n'y a pas de trêve", s'énerve Gilles Debove du syndicat SGP Police FO. "
Ça devient chaud bouillant alors que nos collègues ont déjà fort à faire après les attentats. Il n'y a pas d'appel au calme".