Une grande partie des salariés du groupe sidérurgique vont toucher cette prime exceptionnelle mise en place par Emmanuel Macron suite au mouvement des "gilets jaunes". Les sites de Hautmont, Onnaing, Dunkerque et Desvres seraient concernés.
Le groupe sidérurgique ArcelorMittal va verser une "prime pouvoir d'achat" de 500 euros à ses salariés d'ici la première quinzaine de février, a annoncé la direction aux organisations syndicales. Cette mesure est permise par une loi promulguée fin 2018 suite au mouvement des "gilets jaunes".
Dans le Nord et le Pas-de-Calais, ArcelorMittal compte quatre sites à Hautmont, Onnaing, Dunkerque et Desvres. Cette "prime Macron" doit concerner les salariés travaillant dans toutes les filiales du groupe pour un montant uniforme de 500 euros avec une prime plancher de 50 euros.
Dans un communiqué cité par France Bleu, l'entreprise indique "participer à l’effort demandé par le président de la République en faveur du pouvoir d’achat".
Cgt Arcelor Mittal Dunkerque
ArcelorMittal a communiqué aux organisations syndicales les décisions prises - de manière unilatérale - concernant la mise en œuvre de la " prime pouvoir d'achat " permise par une loi promulguée fin...
Le versement de cette prime a été motivée par le gouvernement suite au mouvement des "gilets jaunes". Le Premier ministre avait demandé aux entreprises qui le peuvent de verser cette aide, exonérée de cotisations sociales et non soumise à l'impôt sur le revenu jusqu'à 1 000 euros, aux salariés touchant jusqu’à 3 500 euros par mois. Sur les 17 000 salariés du groupe ArcelorMittal, 12 000 sont concernés par ce bonus.
En détail, la prime sera versée à tous les salariés en CDD, CDI et les apprentis ayant une base mensuelle inférieure ou égale à 3 000 euros en décembre. Pour être éligibles, les salariés doivent avoir perçu, en 2018, un salaire annuel brut inférieur à 53 956 euros, le seuil prévu par la loi.
"La prime sera proratisée au temps de présence au cours de l'exercice en fonction du taux d'activité contractuel ou de la date d’embauche", indique la CGT ArcelorMittal à Dunkerque. Le cas des intérimaires reste toutefois flou : le groupe est en attente de précisions légales pour prendre sa décision.